L'Union européenne a appelé le reste du monde à donner au FMI davantage de moyens pour circonscrire la crise de la dette dans la zone euro, alors qu'elle peine à mobiliser à elle seule les fonds nécessaires
Les ministres des finances ont convenu d’apporter 150 milliards d'euros sous forme de prêts bilatéraux pour tenter de juguler la crise de la dette souveraine de la région, mais il manque au moins 50 milliards, une somme qui pourrait venir des membres du G20 pour que la force de frappe du FMI soit suffisamment forte pour sauvegarder la stabilité financière.
Un contexte qui plombe à nouveau la tendance à New York qui n’a cessé de s’enfoncer dans le rouge après une ouverture dans le vert. Par ailleurs un rapport alarmiste de la BCE venait enfoncer le clou en indiquant que le risque de voir deux grandes banques de la zone euro, voire davantage, fassent défaut simultanément s'est nettement accru depuis six mois, à un niveau jamais atteint depuis le début de la crise financière de 2007.
Dans ce contexte, les banques ont lourdement chuté: Bank of America a reculé de 4,13%, à 4,99 dollars tombant pour la première fois depuis mars 2009 sous les 5 dollars, un seuil très surveillé par certains fonds. Citigroup a lâché 4,65%, Golman Sachs 2,66%, JPMorgan Chase 3,73% et Morgan Stanley 5,47%.
Dans ce contexte, le DJIA perdait finalement 0,84% à 11.766 pts, tandis que le Nasdaq cédait 1,26% à 2.523 pts. Le Standard & Poor's 500 a reculé de 1,17% à 1.205,35 points
En Asie, les marchés clôturent en ordre dispersé. Si Tokyo s’adjuge 0.49%, à 8336 points, Hong Kong cède 0.31%, Shanghai plie également de 0.1% alors que Taiwan grimpe de 0.44%. Bombay cède 0.93% alors que Séoul au lendemain d’une chute de 3.3% rebondit de 0.85%. Enfin Sydney clôture en légère baisse de 0.17%.
Du coté de la pré ouverture, les futures prédisent une ouverture en légère baisse alors que l’Asie tentait de reprendre un peu de hauteur ce matin. Paris devrait ouvrir sur un léger repli de 0.3%, à 2966 points.
