Wall Street décroche dans le sillage des Bourses européennes et asiatiques, complètement déboussolé après l'accident nucléaire en cours au Japon à la centrale de Fukushima.
Selon l'Autorité française de sûreté du nucléaire, le niveau de gravité sur l'échelle internationale atteint 6 sur une échelle qui en compte 7. (Le niveau 7 n'ayant été atteint qu'une fois dans le monde, en 1986 à Tchernobyl). Selon le président de l'ASN, la situation s'est "doublement dégradée "on est dans une catastrophe tout à fait évidente". Pour l’heure, les autorités japonaises maintiennent l'accident de Fukushima au niveau 4.
Dans ce contexte extrêmement tendu, l'indice Dow Jones cède 208 points, soit 1.77% à 11.778,98 points. Le S&P 500, plus large, abandonnait 1.89% à 1.272 points et le composite du Nasdaq reculait de 1.93% à 2.649,86 points.
Coté microéconomie, comme la veille, General Electric perd du terrain. La valeur dévisse de 4,07% à 19.12 dollars, pénalisé par la défiance, comme en Europe, vis-à-vis des valeurs liées à l'atome.
Les assureurs sont également en net repli, et notamment le groupe Aflac, premier assureur étranger au Japon, qui chute de 9,29% ce qui porte sa baisse à 18% en l’espace de deux séances.
Les valeurs liées aux services informatiques est particulièrement chahuté, telles que Yahoo qui plonge de 6%, ou Intel -3.55%
Enfin, les cours du pétrole piquent du nez. On assiste probablement à des liquidations de positons spéculatives de gros hedge funds. Le brent recule de 3.5%, à 109.70, tandis que le WTI recule de 3.15%, à 97.89$