Vivendi confirme ses objectifs annuels après un troisième trimestre marqué par un retour aux bénéfices. Le pôle musique du groupe de médias fait mieux que prévu porté par le streaming et les abonnements. Ce qui a permis à Vivendi de compenser la déroute de Canal+ en France.
Résultats solides
Vivendi a le sourire. Le groupe a renoué avec les bénéfices au troisième trimestre avec un bénéfice net de 264 millions d'euros contre une perte de 201 millions au troisième trimestre un an plus tôt. Le résultat opérationnel ajusté (Ebita) de Vivendi a progressé de 26,5% au troisième trimestre à 277 millions d'euros.
Sur neuf mois en revanche, le bénéfice net part du groupe ressort à 1,175 milliard d'euros, en recul de 34,3%. Cette baisse des profits de Vivendi est liée à un effet de base défavorable, les profits ayant été gonflés l'an dernier par une plus-value de cession de GVT.
Sur cette même période de neuf mois le chiffre d'affaires progresse de 1,3% à 7,7 milliards d'euros, soutenu surtout par Universal Music Group (UMG). Canal+ "continue de pâtir du recul des abonnements à ses chaînes payantes en France tandis que ses activités à l'international et gratuites en France confortent leurs bonnes performances". Le groupe affirme que son plan de transformation de Canal+ France est cependant "bien engagé", note-t-il alors que le nombre d'abonnés continue à reculer, à 5,4 millions au 30 septembre. L'éditeur de jeux vidéo Gameloft contribue au chiffre d'affaires à hauteur de 63 millions d'euros sur le troisième trimestre.
>> A fin septembre, la trésorerie nette de 2,5 milliards d'euros, ce qui autorise le groupe à se lancer dans des opérations de croissance externe. Par ailleurs, le plan d'optimisation de coûts de 300 millions d'euros chez Canal+ se passe sans accroc. Des économies de 60 à 80 millions d'euros sont attendues dès cette année.