Wall Street a légèrement consolidé hier alors que l'accord sur la restructuration de la dette grecque se fait encore attendre. Hier soir, les ministres des Finances de la zone Euro ont en effet rejeté les dernières propositions des créanciers privés, les renvoyant à la table des négociations, un nouveau contretemps dans le processus de résolution de crise qui n’a pas impacté outre mesure la tendance. Si la décote imposée au secteur privé pourrait atteindre 65% à 70% les négociations butent sur le rendement et la maturité des nouvelles obligations qu’ils obtiendront en échange de la décote. Les créanciers exigent des taux de 3,8% à 4%, une prime trop élevé pour les ministres des Finances européens dans la mesure où Le FMI a déjà fait savoir qu'un taux supérieur à 3,5% ne permettrait pas à la Grèce de sortir du gouffre financier dans lequel elle est plongée.
Dans ce contexte, Le DJIA clôture finalement en léger repli de 0,09% à 12.709 pts, idem pour le Nasdaq qui cédait 0,09% à 2.784 pts. Le S&p grappille de son coté 0.05%, à 1316 points.
Quant à l’Asie, les marchés clôturent en territoire positif. Le Nikkei grappille 0.22%, à 8785 points. Bombay gagne 1.66% tandis que Sydney termine à l’équilibre.
Du coté de la pré-ouverture, L’Europe devrait consolider dans les premiers échanges. Paris est attendu en légère baisse de 0.36%, à 3327 points.