Jeudi 10 novembre

On devait connaître au moins quelques semaines de calme après la résolution du problème Grec et la démission de Berlusconi mais le marché a décidé de ne pas attendre pour tester la volonté de l'Europe de défendre l'Italie. Cette fois ci, l'Europe n'a pas le choix: elle doit mettre toutes ses forces dans la bataille pour éviter l'explosion de l'euro et elle le fera.

Attaque massive sur l'Italie hier

Les marchés ont décidé de tester l'Europe. A peine la crise Grecque réglée, et alors qu'on pouvait s'attendre à quelques semaines de calme avec la démission de Berlusconi, on assiste à un nouveau vent de panique. Autant les attaques sur la Grèce étaient justifiées, autant celles sur l'Italie sont purement spéculatives et relève plus de l'envie de voir ce que l'Europe a dans le ventre pour défendre les décisions prises depuis le sommet Européen. L'Italie est en crise certes, mais sa situation n'a rien à voir avec celles du Portugal, de l'Irlande, du Portugal. Et même des Etats-Unis.

Mais les taux italiens flambent, l'euro chute et c'est tout de même un peu le chaos

Comme lors de l'annonce du possible référendum de Papandreou. Ce qui différencie la situation actuelle c'est que ni l'Europe, ni les autres pays y compris la Chine et les pays émergents ne peuvent laisser tomber l'Italie. Si la fin de la Grèce n'avait été ni la fin de l'euro, ni la fin de la zone euro, la chute de l'Italie ou une éventuelle renégociation immédiate de sa dette marquerait la fin de l'europe et la fin de l'euro.

Est-ce que l'Europe a les moyens de réagir?

Oui. On va assister rapidement à une intervention massive, un peu comme celles qu'on a sur le marché des changes quand une monnaie est attaquée, par exemple sur le yen après Fukushima. Une intervention menée par la Banque Centrale Européenne en première ligne, soutenue par le Fonds de Stabilité Européen et surtout le FMI et avec l'appui probable de la Chine. Le marché veut savoir si l'Europe est prête à jeter toutes ses forces dans la bataille italienne. Ce sera le cas. Pas besoin d'un sommet d'urgence. Cette intervention pourra se faire sur quelques appels téléphoniques. En attendant, ça peut secouer, mais l'issue est certaine. Il faudra ensuite, à froid, s'attaquer aux vrais problèmes. Et le vrai problème c'est que les niveaux actuels de dettes en Europe, mais aussi aux Etats-Unis étouffent tout rebond possible de la croissance.

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