Un consensus de plus en plus fort semble se former pour des hausses de taux avant la fin d'année, en Europe bien sur mais aussi aux Etats Unis.
Encore une semaine essentielle pour les marchés de crédit et les taux d'intérêt
Alors que les marchés boursiers se sont momentanément rétablis et semblent se stabiliser, la semaine s'annonce cruciale pour les taux d'intérêt. Et pas uniquement du fait des sacro saints chiffres du chomage américain qui seront publiés vendredi et qui permettront de précise l'ampleur du ralentissement américain. Aux Etats Unis, aprés la vague de baisse des taux, une pause de la baisse était largement anticipée. Mais depuis quelques jours une crainte secoue le marché. Cette pause sera peut être le prélude à une hausse des taux car les chiffres d'inflation américains sont de plus en plus inquiétants.
Et les marchés ont commencé à parier sur cette hausse
Ils parient même sur son timing. Dans les dernières semaines de l'année. Résultat les taux hypothécaires flambent et les rendements des obligations du Trésor Américain sont au plus haut de l'année. Tout cela va peser encore sur le marché immobilier américain qui lui ne parvient toujours pas à se stabiliser.
Et c'est le même son de cloche en Europe
Craintes d'inflation. Mais une grosse différence cependant. La banque centrale Européenne qui fête ses 10 ans aujourd'hui s'est toujours refusée à baisser ses taux et une hausse des taux avant la fin de l'année est largement anticipée. On risque donc assister à un nouveau cycle de hausse des taux pour contrer l'inflation; sauf si la récession s'amplifie et s'étend et que les marchés rechutent au quatrième trimestre. Pas facile d'être banquier central en ce moment mais bon anniversaire tout de même à la banque centrale européenne.
