Suite à une assemblée générale d'actionnaires totalement électrique, le patron de Nissan a prévenu : un manque d'équité entre les deux constructeurs pourrait mettre rapidement fin à leur alliance nouée il y a vingt ans.
Lors de l'assemblée générale du groupe à Yokohama (la première depuis l'affaire Carlos Ghosn), Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, a déclaré vouloir préserver l'esprit d'égalité au sein de l'alliance, malgré une structure d'actionnariat longtemps perçue comme déséquilibrée au Japon.
Il a ajouté que « nous devons trouver une structure qui rende l'alliance pérenne: devons-nous revoir les participations croisées? Peut-être, peut-être pas. Si le déséquilibre devient un facteur d'instabilité, alors nous mettrons le sujet sur la table ». Pour rappel, Renault détient 43% de Nissan, alors que ce dernier ne possède que 15% du groupe au losange et pas de droit de vote.
Aussi, le groupe japonais s’est retrouvé éprouvé lors du projet de fusion entre Renault l'italo-américain FiatChrysler, dont Nissan n'avait pas été informé et ne voulait pas. Jean-Dominique Senard, président du groupe français, a assuré, pour rassurer l’assemblée que « cela aurait été un projet formidable pour Nissan et pour l'alliance ».