Lundi 29 septembre

Chaque jour, un gouvernement rachète directe ou indirectement un établissement financier. C'est le tour de Fortis et de l'anglais Bradford et Bingley

Les nationalisations continuent dans le secteur financier, aux Etats Unis, en Angleterre et en Europe

L'Etat, L'Etat et encore l'Etat. Il semble que la réponse à la crise dans le monde entier soit une implication totale, sans limite, des Etats dans le secteur financier. En Angleterre, l'Etat a de nouveau procédé à une nationalisation, celle de la banque hypothécaire Bradford et Bingley et les gouvernements du Benelux ont sauvé Fortis. Des décennies de privatisations massives se défont en quelques jours à un rythme effréné. L'ampleur de la crise financière est telle que seuls les gouvernements peuvent servir de recours et on se demande parfois même si certains gouvernements ont la puissance nécessaire pour le faire tant les établissements financiers en danger sont devenus tantaculaires. La Belgique ne pouvait rien faire seule pour Fortis et on se demande déjà si la confédération Suisse a les moyens de prendre le risque de nationaliser UBS.

On remarque aussi que certaines banques sont utilisées comme pôle de regroupement bancaire

On peut parler en effet de nationalisation directe comme dans le cas d'AIG, de Fannie Mae ou de Freddie Mac aux Etats Unis, de Northern Rock ou de Bradford en Angleterre ou encore de Fortis mais on va avoir de plus en plus de nationalisation indirecte. Une nationalisation indirecte cela consiste à sélectionner des banques en théorie privées mais à qui les gouvernements vont apporter une totale garantie pour leur permettre de fédérer les banques en difficulté. JP Morgan est l'exemple parfait aux Etats Unis avec Bear Stearns et Washington Mutual. Bank of America avec merrill Lynch et peut être Citigroup dans les jours qui viennent avec Wachovia. En Angleterre, Barclays va être également un des bras armés indirects du gouvernement comme ING dans le Benelux.

Pas de nationalisation directe ou indirecte en vue en France?

Pas sûr. On peut s'attendre à ce que la BNP, le meilleur éléve du secteur bancaire Français dans la crise, soit utilisé, en cas de problème comme un pôle de nationalisation indirecte. Et le gouvernement Français se tient prêt à racheter une banque en cas de problème. Il est paradoxal que le pays de l'interventionniste soit encore un des rares à ne pas avoir racheter sa petite banque. On va finir par devenir jaloux....

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