Après avoir végété autour de l'équilibre toute la matinée, le CAC 40 a profité de la publication à 13h30 de l'indice de confiance des investisseurs allemands qui a déçu, confirmant les difficultés auxquelles est confrontée la première économie européenne.
Confirmant surtout que, pour les investisseurs, les mauvaises nouvelles sont bel et bien de bonnes nouvelles.
L'ALLEMAGNE BROIE DU NOIR
L'indice ZEW de juillet sur la confiance des investisseurs allemands est ressorti à -24,5 après -21,1 en juin et -22,3 attendu par le consensus.
Suite à cette publication, le CAC a accéléré à la hausse. Les investisseurs anticipent de nouvelles actions de la Banque centrale européenne pour soutenir une économie européenne à la peine.
L'indice parisien a fini en hausse de 0,75 % à 5619 points.
L'euro retourne vers les 1,122 usd
STATS US : C'EST GLOBALEMENT BON...
Beaucoup de chiffres venus des États-Unis aujourd'hui et une tendance : les chiffres sont relativement solides.
Les résultats des entreprises publiés (Goldman, Johnson & Johnson, Well Fargo, etc...) sont globalement supérieurs aux attentes.
Si la production industrielle a été stable (mais légèrement inférieur aux attentes), la bonne surprise est venue des ventes de détail aux USA qui ont grimpé de 0,4% en juin alors que les économistes anticipaient seulement +0,1%.
Autre bonne surprise : L'indice de confiance des professionnels du secteur de l'immobilier a rebondi d'un point en juillet, à 65, alors que les analystes attendaient une stabilité à 64.
… ET CELA PLAIT MOYENNEMENT
Mais alors que les indices européens ont profité des mauvais chiffres pour grimper, anticipant une BCE toujours aussi accommodante, les bonnes publications aux États-Unis ont un effet négatif sur Wall Street qui espère que les bons chiffres ne vont pas pousser la Fed à reporter la baisse des taux attendue.
Le Dow Jones et le Nasdaq ont ouvert en baisse de 0,06 % et 0,12 %
TOUT VA BIEN POUR LA BANQUE AMÉRICAINE, MERCI
Après Citigroup hier, JPMorgan Chase a publié un bénéfice net en hausse de 16% à 9,65 milliards de dollars au titre du deuxième trimestre, soit 2,82 dollars par action, alors que le consensus attendait 2,50 dollars.
La hausse du revenu net d'intérêts ainsi qu'un effet fiscal favorable ont permis à la première banque américaine en termes d'actifs de plus que compenser un repli des activités de trading.
Goldman a également annoncé des résulta meilleur que prévu, certes en baisse de 6,4 % à 5,81 dollars par action, mais les analystes attendaient une baisse à 4,89 dollars.
EXCÉDENT COMMERCIAL
La balance commerciale de la zone euro risque de nourrir les tensions avec les États-Unis.
Selon Eurostat, l'excédent de l'Union Européenne vis-à-vis des États-Unis s'est élevé à 62,1 milliards d'euros sur janvier-mai 2019 contre 55,4 milliards sur la période comparable de 2018.
Le déficit avec la Chine s'est élevé à 76,7 milliards d'euros contre 69,2 milliards.
Globalement, pour la zone euro, les exportations ont augmenté de 7,1% annuellement en mai et les importations de 4,2%, aboutissant à un creusement de l'excédent commercial à 23,0 milliards d'euros contre 16,9 milliards un an auparavant.
CROISSANCE CHINOISE ET ACCORD COMMERCIAL
Après la publication hier des chiffres de croissance chinois, au plus bas depuis au moins 27 ans (c'est à dire depuis que la statistique est publiée), Donald Trump a estimé sur Twitter que la Chine était forcée de signer un accord commercial.
La Chine a répliqué que les États-Unis avait également intérêt à conclure un accord
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