Lundi 20 juin

Les pays surendettés, comme les entreprises surendettées, sont confrontées à une problématique quasiment impossible à résoudre. Pour réduire la dette, il faut réduire le déficit. Pour réduire le déficit, ils réduisent les dépenses. Mais la réduction des dépenses provoque une récession et donc une réduction des rentrées budgétaires et donc une hausse du déficit. Un cercle (très) vicieux.

Les marchés vont être suspendus au vote de confiance du parlement grec jusqu'à mardi

Le feuilleton de la tragédie grecque est loin d'être terminé. L'acte I semble fini. L'Allemagne semble avoir finalement accepté le plan de la banque centrale européenne basé sur une restructuration volontaire de la dette et pas obligatoire. Une solution qui permet seulement de gagner un peu de temps. Mais maintenant le vrai sujet c'est le passage d'un nouveau budget d'austérité au parlement Grec. Et ce sujet est un sujet de réflexion générale pour tous les pays en proie à une dette et un déficit colossal: comment peut on réduire son déficit avec des plans d'austérité qui plombent la croissance et donc les revenus budgétaires?

C'est pourtant le choix imposé par l'union européenne et le FMI à tous les pays qui demandent de l'aide?

C'est la solution académique. Le problème c'est que la réduction des dépenses est un facteur de la réduction du déficit. Les privatisations en sont un autre. Mais le facteur essentiel c'est la reprise de la croissance. La croissance génère des revenus budgétaires. Or on a vu depuis quelques mois en Grèce que l'austérité provoquait un récession qui entrainait des révisions dramatiques à la hausse du déficit. Un vrai cercle vicieux.

Y a-t-il une autre alternative à l'austérité et aux privatisations?

Pour des pays en faillite comme la Grèce non. Mais il faut avoir conscience que quelquesoient leurs efforts et leurs promesses pour réduire leur déficit, ils ne pouvont pas y parvenir avant longtemps. ET qu'il faut donc dés maintenant prévoie des plans d'aide qui dépassent largement les chiffres dont on parle aujourd'hui. On va probablement finir par se mettre d'accord sur la Grèce. On gagnera 3 ou 4 mois. Pas plus. Car on n'a pas trouvé la formule magique pour générer de la croissance.

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