Le CAC 40 s'est offert un joli rebond de plus de 2 % à 5093 points, dans le sillage du rebond entamé la veille à Wall Street et qui se poursuit aujourd'hui. Aucune nouvelle (bonne nouvelle...) sur le front macroéconomique. Le rebond est surtout porté par plusieurs publications de bonnes factures
Les publications trimestrielles du jour de grandes entreprises françaises rassurent les investisseurs. TF1 (+8.5%) a publié un chiffre d'affaires en hausse de 6,9%. L'Oréal (+6.71%) a fait part d'un CA en hausse de 6,8 % à données comparables. Le résultat net de Airbus (+4,11%) augmente lui de 4 % avec un EBIT ajusté qui a plus que doublé. Sanofi (4.33%) enregistre une hausse de 7,6 % de ses profits.
LES ENTREPRISES AMÉRICAINES AUSSIOutre-atlantique, les résultats alimentent également le rebond. si le chiffre d'affaires et le nombre d'usagers de Facebook (+3,6%) ont une nouvelle fois déçu les marchés, les investisseurs s'attendaient à ce ralentissement généralisé, et le bénéfice ajusté a dépassé les attentes des analystes.
General Motors (+7,9%) réalisé un bénéfice net de 2,5 milliards dollars sur la période à comparer avec une perte nette de 3 milliards un an plus tôt.
Le Nasdaq gagne 2,04 % et le Dow Jones 1,11 %
LES US EMPLOYENTLes indices boursiers profitent également de la bonne tenue de l'emploi américain : le secteur privé américain a généré 227.000 nouveaux jobs en octobre, score nettement supérieur à la prévision moyenne des analystes qui était de 190.000... et légèrement supérieur aux 218.000 créations de postes privés enregistrées au mois de septembre
LE VRP DE WALL STREETDonald Trump est le premier à se réjouir du rebond à Wall Street. Il a twitté : "La Bourse était en hausse de plus de 400 points hier. Cette journée a l'air d'être également bonne. Les résultats des compagnies sont super!".
Il faut dire que la chute des indices boursiers, provoquée par la hausse des taux et les tensions commerciales avec la Chine, n'est pas une bonne nouvelle pour Donald Trump à quelques jours des élections de mi-mandat. Sa popularité est d'ailleurs au plus bas après le meurtre de Khashoggi, les colis piégés adressés à des personnalités démocrates et l’attaque contre une synagogue de Pittsburgh.
OPPOSITION INTERNEIgnazio Visco, le gouverneur de la Banque d'Italie, a averti qu'une hausse prolongée des coûts d'emprunt pénaliserait les ménages et les entreprises. L'envolée des rendements des obligations d’État ces derniers mois coûterait au pays cinq milliards d'euros, a-t-il indiqué lors d'un discours prononcé à Rome. Et il a exhorté le gouvernement à assurer la stabilité budgétaire et à dissiper "les incertitudes autour de la participation sans réserve de l'Italie à l'Union européenne et à la monnaie unique".