Jeudi 17 septembre

Le pétrole, l’or, le gaz ou même le blé ou encore le cuivre font partie des matières premières sur lesquelles vous pouvez investir, si vous croyez à la hausse, ou miser sur la baisse, grâce à des certificats.

Il existe un grand nombre de certificats et les plus connus sont les certificats 100% appelés aussi certificats bull. Ce sont des certificats qui vont répliquer les variations d’un sous-jacent. Ce sous-jacent est parfois un indice comme par exemple le CAC 40 ou le Gold Index, mais c’est souvent dans le cas des matières premières des contrats futures.

Par exemple, pour s’exposer sur le gaz naturel, l’émetteur d’un certificat va acheter des contrats à terme sur le gaz naturel coté sur le Nymex ou encore le blé coté sur le CBOT. Admettons que ce contrat sur le blé vaut 5 dollars, l’émetteur peut acheter par exemple 10 contrat à terme, et le certificat vaudra 50 dollars soit 34.50 euros si on prend un eurodollar à 1.45. Si le contrat à terme augmente de 20% à 6 dollars, le certificat augmentera également de 20% à 60 dollars soit 41.4 euros si bien sûr l’euro est resté stable à 1.45.

Le certificat suit donc l’évolution de son sous-jacent même si d’autres éléments agissent légèrement sur son cours.

- Tout d’abord le certificat est coté. Il s’achète et se vend comme une action, à l’aide de son code ISIN et son cours dépend donc de l’offre et de la demande. L’émetteur doit néanmoins être dans le carnet d’ordre à l’achat et à la vente pour éviter que le cours ne s’écarte trop de sa valeur de référence.

- Il y a également l’effet dollar lorsque le sous-jacent est coté en dollar. Certains certificats dit « quanto » vont neutraliser l’effet dollar de sorte que lorsque le sous-jacent gagne 1% en dollar le certificat gagne 1% en euro. Mais cela engendre des frais.

- Il y a aussi les frais de gestion qui influencent le cours du certificat.

- Enfin, la dernière chose qui influence le cours du certificat est le roll over. Lorsqu’un émetteur est positionné sur un contrat à terme. Avant l’échéance de son contrat, il doit rouler sa position, c'est-à-dire vendre ses contrats pour racheter le contrat suivant. Mais il arrive parfois que le contrat suivant est plus cher que le contrat précédent. Par exemple, l’émetteur qui a des contrats sur le blé à 10 contrats à 5 dollars doit racheter des nouveaux contrats à 5.55 dollars, mais il pourra en acheter que 9. Le produit vaut toujours 50 dollars alors que le contrat vaut 5.55 dollars.

Les particuliers peuvent également jouer la baisse des matières premières en achetant un certificat bear dans lequel l’émetteur vend des contrats à terme. Ils fonctionnent sur le même principe que le certificat 100% sauf que l’investisseur est gagnant lorsque le cours du sous-jacent baisse.

Société générale et Royal Bank of Scotland sont les deux principaux acteurs sur ce marché des certificats. Ils offrent des certificats sur le pétrole, l’Or, le gaz, le blé, le cacao, le sucre, le caoutchouc et encore d’autres matières premières. Pour voir leur offre :

Société générale :

http://www.sgbourse.fr/produits/produits-de-diversification/tous/diversification/tracker/matieres-premieres/

Royal Bank of Scotland:

http://markets.rbsbank.fr/FR/Showpage.aspx?pageID=5

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