Le CAC 40 finit la semaine par une hausse in extremis, à +0.04%, mais perd quand même et 3,3 % sur la semaine, à 4694 points. Malgré plusieurs nouvelles rassurantes outre-atlantique, les indices ne parviennent pas à réellement rebondir
Les marchés américains tentaient de rebondir à l'ouverture ce jour après des déclarations de John Williams, le président de la Fed de New York, qui a expliqué que la banque centrale 'entend' les inquiétudes du marché et reste 'data dependant', c'est à dire souple sur sa politique monétaire au cas où le besoin (une croissance plus faible) s'en ferait sentir.
Mais les indices américains sont retombés dans l'après midi. Le Dow Jones gagne quand même 0,37% et le Nasdaq perd 0,59 % . Mais sur la semaine, le Dow Jones perd plus de 4,30 % et le Nasdaq lâche près de 6%.
ÇA RESTE SOLIDELe produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 3,4% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre selon les chiffres révisés à la baisse (-0,1 pt) du département du Commerce. Un chiffre qui reste très solde. Dans le même temps, les dépenses des ménages sont en hausse de 0,4 %, les commandes de bien durable progressent de 0,8 %, et le sentiment des consommateurs grimpe vers 98,3 selon l'Université du Michigan.
MAIS EN FRANCE...L'indice du climat des affaires en France se dégrade de trois points à 102 ce mois-ci, son plus bas niveau depuis décembre 2016, reflétant l'impact de la crise des 'gilets jaunes' sur l'économie.
Et dans le même temps, l'INSEE nous apprend que la dette publique a atteint 2.322,3 milliards d'euros au 30 septembre, soit 99,3 % du PIB, en hausse de 0,3 point par rapport au trimestre précédent. Les 100 % atteint en 2019 ?
JOYEUSES FETESLa newsletter du soir s'arrête pour les fêtes. On vous retrouve à partir du 7 janvier pour décrypter les marchés boursiers.