Les principaux indices de la place ont enregistré ce mercredi une séance en légère baisse, consolidant les gains de la veille, préoccupés par le conflit syrien, et gardant un œil prudent sur les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et les chiffres de l'inflation. Le CAC 40 a perdu 0,60% à 5275 points, tandis qu'à Wall Street le Dow Jones perd 0,81 % et le Nasdaq perd 0,18 %
INQUIÉTUDES SYRIENNES
L'évolution de la situation en Syrie incite à la prudence. Depuis l'attaque présumée aux armes chimiques qui aurait fait des dizaines de morts samedi à Doumad, dernier bastion rebelle aux portes de la capitale syrienne, des déclarations des pays occidentaux, États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête, suggèrent que des frappes visant le régime de Damas pourraient avoir lieu dans les tout prochains jours. « Les missiles arrivent », a prévenu Donald Trump sur Twitter.
RECORD PÉTROLIER
Après avoir baissé la semaine dernière avec le risque d'une "guerre commerciale" entre la Chine et les États-Unis, les cours du pétrole grimpent désormais avec les craintes en Syrie. Le baril de brent gagne 2 % à 72,44 usd et inscrit un plus haut depuis 3 ans. Et ce alors même qu'on apprenait aujourd'hui que les stock américains ont fortement augmenté la semaine dernière, de 3,3 millions de baril alors que les économistes attendaient une baisse
LA BAISSE QUI RASSURE...UN PEU
Outre les tensions géopolitiques, les yeux des investisseurs étaient tournés vers la publication cet après-midi des chiffres de l'inflation. Ils ont été rassurants, puisque l'indice PCI a baissé de 0,1 % en mars, après une augmentation de 0,2 % en février. Une surprise pour le consensus qui tablait sur une stabilité même si, si on exclut les éléments volatils de l'énergie et des produits alimentaires, l'inflation ressort en hausse de 0,2 % le mois dernier et de +2,1 % en rythme annuel.
(PETITE) DOUCHE FROIDE
Alors qu'on annonçait ce matin dans le morning zapping la « Révision à la hausse de la croissance à 2% en 2018 et à 1.9% en 2019 » de Bercy, la Banque de France a abaissé sa prévision de croissance pour le premier trimestre de 0,4 % à 0,3 %. Mais pas de quoi doucher l’optimisme général en France.
