Le CAC 40 a fini la journée en hausse de 0,46 % à 5130 points. L'indice parisien avait pourtant ouvert la séance en baisse mais s'est relevé petit à petit aidé par des statistiques américaines plutôt de bonnes factures, un nouveau record du Dow Jones à 20040,67 (+0,10%), mais aussi par le discours prudent de la BoE qui n'envisage pas de remonter les taux
La BoE a abaissé sa prévision de croissance au Royaume-Uni pour 2017, de 1,9 % à 1,7 %, mettant en avant les conséquences négatives sur la consommation et l'investissement des incertitudes entourant le Brexit. Par conséquent, l'institution laisse ses taux inchangé.
PLUTÔT MOINS DE CHÔMAGELes inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont reculé un peu plus que prévu : 240.000 demandes pour la semaine soit une baisse de 5.000. En France aussi, le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés a baissé de 1,5% en mai en métropole. Toutefois, il reste stable sur un an, selon les données provisoires de Pôle Emploi
PLUTÔT MOINS D’ACTIVITÉL'activité dans les services aux États-Unis a ralenti plus que prévu en juillet : l'indice non manufacturier ISM s'est établi à 53,9%, contre 57,4 % le mois précédent et 56,9 % attendu. Dans la zone euro, le taux de croissance de l'activité du secteur privé a baissé de 0,1 point à 55,7 point.
PLUTÔT PLUS DE COMMANDESLes commandes à l'industrie des États-Unis ont rebondi de 3 % en juin, enregistrant leur hausse la plus forte depuis huit mois. Les économistes n'anticipaient en moyenne qu'une augmentation de 1,9%. Ce rebond plus important que prévu fait suite à une précédente diminution de 0,3% en mai (chiffre révisé de -0,8% en estimation initiale).
PLUTÔT MOINS DE PÉTROLELe pétrole continue son rebond débuté la veille. Le WTI est à nouveau proche du seuil des 50 usd. C'est la production d'or noir aux États-Unis qui plafonne, à 9,43 millions de barils/jour. Elle est certes à un plus haut depuis 2 ans mais montre des signes de ralentissement