Lundi 07 août

Les indices européens, tout comme Wall Street à l'ouverture, ont connu peu de mouvements ce lundi. La torpeur estivale a pris le dessus au moment où le rythme des résultats d'entreprise ralentit. Le CAC 40 a repris 0,03 % à 5204.83 points tandis que le Dow Jones perd 0,02 % à 22087,61 points. Le tout dans des volumes anémiques : les volumes sur le CAC avoisinent un quart seulement de leur moyenne quotidienne des 90 dernières séances .

LA DÉPRIME DU LUNDI

Les indicateurs publiés aujourd'hui dans la zone euro étaient plutôt moroses. Le moral des investisseurs de la zone euro s'est légèrement dégradé en août, l'indice Sentix reculant à 27,7 après 28,3 en juillet. En Allemagne, la production industrielle a diminué de 1,1% au mois de juin alors que le consensus Reuters attendait une hausse de 0,2%.

SANTÉ DE FER

Le secteur lié aux ressources de base (1,21%) signe la meilleure performance européenne, grâce au rebond des cours de plusieurs matières premières. Le cours à terme des barres d'acier sur le marché chinois, référence pour le marché de la construction, a pris jusqu'à 7% - la hausse maximale autorisée sur une seule séance - et atteint son plus haut niveau depuis avril 2013, avant de finir la journée sur un gain de 4,72%. Le titre Arcelor en profite et gagne plus de 4 %

DEAL BANCAIRE

Banco BPM, la troisième banque italienne, a annoncé qu'elle allait vendre sa filiale de gestion d'actifs Aletti Gestielle au gestionnaire d'actif italien Anima pour un montant susceptible d'atteindre 1,1 milliard d'euros. En France c'est Crédit Agricole (+1,84 %) et Société Générale (+0.96%) qui en profitent.

LES RÉSERVES DE CHANGES CHINOISES

La Chine dispose des réserves de change les plus importantes du monde. Mais depuis fin 2016, elles s'amenuisaient, passant de 4000 milliards de dollars à moins de 3000 milliards en janvier à cause de la chute de la monnaie. Heureusement pour la Chine, la devise a rebondi de plus de 3% depuis le début de l'année, en grande partie à cause du retournement du dollar mais aussi en conséquence du durcissement des contrôles des autorités sur les flux de capitaux. Les réserves repartent à la hausse, depuis 6 mois, et viennent de repasser au-dessus du seuil de 3000 milliards de dollars.

LONDRES NÉGOCIE

D'après le Sunday Telegraph, le Royaume-Uni accepterait de payer 40 milliards d'euros à l'Union européenne dans le cadre de sa sortie de l'espace communautaire. Même si Downing street a démenti l'information, c'est la première fois qu'est avancé de source britannique un montant chiffré de la future facture du Brexit. Une somme inférieure à celle évaluée officieusement entre 60 et 100 milliards d'euros côté européen. Mais les négociations commencent à peine et 40 milliards, c'est déjà très lourd...

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