Après avoir chuté de plus de 8% vendredi dernier, assommé par la victoire du brexit, le marché parisien a poursuivi sa correction et clôture sur une chute de 3% et repasse ainsi sous le seuil des 4000 points, à 3984 points. A noter les volumes qui restent anormalement élevés avec plus de 6,6 milliards échangés.
LES BANQUES A LA PEINE
Dans un marché parisien qui lâche 3%, le secteur bancaire reste sous pression à Paris, toujours déstabilisé par le referendum qui a conduit la grande Bretagne à sortir de l'Union européenne. Après une chute -20 % vendredi, Société Générale abandonnait encore 8,39%, à 26,38 euros. BNP Paribas chute de 6,32% à 36,91euros après -17,4% vendredi alors que Crédit Agricole abandonne 6% à 7,19 euros après -14% de baisse vendredi.
NERVOSITÉ
Sur le marché des changes, avec la livre sterling qui poursuit sa chute. Elle cède ainsi 3,4% face au dollar pour s’échanger à 1,3215$, proche de son niveau le plus faible depuis 1985. Le sterling dégringole également de 10,3% face au yen, à 134,40 yens et perd par ailleurs 2,55% face à l’euro, pour revenir au seuil des 1,20. Dans son sillage la monnaie unique perd également du terrain face au billet vert et revient s’échanger autour des 1,1016$.
BROUILLARD AMÉRICAIN
L'indice PMI qui reflète l’activité dans les services américains est ressorti à 51,3 en juin, pratiquement stable par rapport à son niveau du mois de mai 2016. Le consensus des économistes de la place était un peu plus ambitieux, à 52. En revanche l’indice d'activité manufacturière régionale générale de la Fed de Dallas pour le mois de juin 2016 est ressorti négatif à -18,3, contre -20,8 un mois auparavant. Un indice négatif reflète un déclin de l'activité.