Thales est l'autre valeur en vue à Paris avec Alstom. Le spécialiste des équipements de défense profite en effet de la victoire de Trump, ce dernier n'ayant jamais caché ses intentions d'augmenter les dépenses dans le secteur de la défense.
Pour rappel, le groupe a relevé en octobre dernier ses objectifs de prises de commandes pour 2016. Thales a en effet bénéficié de l'enregistrement de la commande liée au Rafale en Inde. Celles-ci devraient être comprises entre 15,5 et 16 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année 2016 alors que le groupe anticipait jusqu'alors des prises de commandes à un niveau proche de celui de 2014, soit près de 14 milliards. Pour la troisième année consécutive, Thales atteindra ainsi un ratio de book-to-bill supérieur à 1, confirmant le "retour à une croissance durable".
Le groupe a en outre ajusté également ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'année 2016. Les facturations annuelles sont attendues en croissance organique légèrement supérieure à 5% pour un L'EBIT sera compris entre 1,3 et 1,33 milliard d'euros, en hausse de 7 à 9% par rapport à 2015. Thales vise également une progression organique de son chiffre d'affaires du même ordre, soit 5%, pour les années 2017 et 2018 et un taux de marge d'Ebit de 9,5 à 10% à cet horizon.
Cette solide publication annuelle et les perspectives affichées par le groupe nous incitent à confirmer notre biais positif sur Thales.