Qui dit raffermissement de l'euro dit baisse des marchés européens. Et cette relation se confirme encore en ce début de semaine. Le CAC 40 cède encore 0,5% sous les 5.100 points, dans des volumes étriqués en l'absence de la Bourse de Londres fermée pour jour férié.
COUP D’ARRÊT
La folle chevauchée haussière de CGG a pris fin ce lundi. Le titre du groupe spécialisé dans les études géophysiques pour l'industrie pétrolière recule de 7% après avoir gagné plus de 100% sur la semaine précédente sur fond de rumeurs concernant un rachat par le groupe chinois Sinopec.
CASH MACHINE
Quand on évoque la Banque centrale européenne, on pense instantanément à programme d'assouplissement quantitatif, surtout en ce moment. Mais l’institution européenne sait également être ferme quand les règles du jeu ne sont pas respectées. La banque irlandaise Permanent tsb Group l'a appris à ses dépens et devrait en payer le prix fort, en l’occurrence 2,5 millions d'euros pour avoir manqué à ses "exigences spécifiques en termes de liquidités".
LE SEUIL DES 1,20 $
L'euro reste encore haut perché sur ses sommets de plus de deux ans et demi 1,1961 dollar après les discours de Mario Draghi et Janet Yellen à Jackson Hole.
L’ESSENCE CARBURE
A noter également la forte hausse des cours de l'essence sur les marchés à terme ceux-ci ont gagné près de 7% pour s'inscrire non loin de leurs plus hauts annuels, en raison de l'ouragan Harvey qui a frappé le Texas ce week-end. Le WTI quant à lui est fortement sous pression, en nette baisse de 2,4% pour revenir sous les 47 dollars.
