Les nouveaux gouvernements italien et grec doivent montrer leur volonté de réformer, a déclaré jeudi un représentant du Fonds monétaire international, en admettant que de "vives inquiétudes" subsistent quant à la santé financière de la zone euro.
David Hawler, porte-parole du FMI, a souligné lors de la conférence de presse hebdomadaire de l'institution que l'Europe devait agir pour enrayer la crise financière et réduire la volatilité des marchés financiers en mettant en œuvre "au plus vite" ses projets.
Il a salué l'arrivée des gouvernements Papadémos en Grèce et Monti en Italie, mais a souligné que ces deux pays devaient tenir leurs promesses de réformes budgétaires.
David Hawler a en revanche refusé de commenter les informations de presse rapportant que la Banque centrale européenne pourrait prêter des fonds au FMI pour financer des plans de sauvetage dans la zone euro.
Enfin, il a rappelé que l'Italie n'avait pas demandé de prêt au FMI et que les fonds destinés à la Grèce seraient débloqués dès que le Fonds serait assuré que son plan d'austérité dispose d'un véritable soutien