Vendredi 16 janvier

Nouvelle injection de fonds dans les banques et le gouvernement fait semblant de demander plus de garanties cette fois que lors de la première injection de fonds.

Nicolas Sarkozy a prononcé un discours musclé sur les banques

J'avais envie de dire: enfin. Cela fait des mois que l'Etat a accordé une première aide massive aux banques sans obtenir aucune contrepartie. La France avait choisi un mode d'aide différent des autres pays puisque le gouvernement a prêté de l'argent aux banques sans prendre une part du capital et sans imposer aucune autre contrainte, se contentant d'un engagement moral. On sait ce qui s'est passé. Les banques ont absorbé l'aide gouvernementale, donc l'argent des contribuables, sans prêter le moindre euro aux petites entreprises ni aux ménages qui en avaient besoin. Nicolas Sarkozy a fini par comprendre qu'il n'obtiendrait rien sans engagement formel. Un engagement qu'il semblait exiger pour la nouvelle injection de fonds propres.

Est ce que cela va fonctionner cette fois ci ?

Et non. A mon avis, toujours pas. Regardons de prés les exigences du gouvernement. Interdire les bonus pour les dirigeants, rien à dire. Les bonus étaient absurdes par rapport à des risques encourus gigantesques. Il vaudrait mieux d'ailleurs limiter les bonus que les interdire pour garder un élément de motivation. Limiter les dividendes versés, c'est une mesure de bon sens. Les banques ont besoin d'argent, ce n'est pas le moment de le distribuer. Mais cela pénalise tout de même les petits actionnaires. Reste le point le plus important: s'assurer que les banques prêtent à nouveau de l'argent. Et on a vu que ni les menaces de Christine Lagarde, ni la bonne volonté du médiateur n'ont servi.

Le gouvernement a t'il rééllement des moyens de controler les crédits accordés?

En théorie oui. En pratique non. Impossible ou difficile d'identifier le montant des nouveaux prêts qui pourraient être accordés suite à l'injection de capital. Le gouvernement fait une erreur. Il devait entrer au capital des banques. En tant qu'actionnaire majeur, il a des droits, en tant que bailleur de fonds il n'en a aucun.

C'est reparti pour un tour.

A découvrir également

  • visuel-morning
    Nouvelle offre : un taux boosté frôlant les 5% sans risque
    19/04/2024
  • visuel-morning
    Le secteur en baisse : Consommation discrétionnaire
    19/04/2024
  • visuel-morning
    Vers la fin de l’avantage fiscal des donations démembrées ?
    26/01/2024
  • visuel-morning
    Pourquoi la SCPI Epargne Pierre est épargnée par la crise ?
    29/03/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt