Lundi 28 mars

Investir/le JDF revient sur le rebond qui a permit au CAC de reprendre plus de 7.5% par rapport à son plus bas touché le 16 mars dernier à 3696 points, l’équivalent de 250 points qui ont été récupéré en quinze jours alors que paradoxalement les risques macroéconomiques et géopolitiques se multiplient. Crise nucléaire au Japon, crise politique au Portugal, crise géopolitique au Moyen-Orient, les inquiétudes ne manquent pas, alors comment expliquer cette résistante des indices boursiers mondiaux ?

D’abord, après la lourde correction observée lors du séisme au Japon, le marché parisien a perdu 300 points en ligne droite et beaucoup d’investisseurs y on vu des opportunités pour entrer sur le marché. Ensuite, l’abondance de liquidités en circulation, issues des politiques monétaires accommodantes, on parle bien sur du QE2 de la FED, dont les liquidités se sont désengagées des marchés émergents depuis le début de l’année pour se repositionner sur les marchés d’actions européens et américains. Enfin, malgré le drame japonais, la reprise économique mondiale devrait entrer dans un rythme de croisière autour de 4.5% selon les prévisionnistes, ce qui redonne confiance aux investisseurs.

Investir revient également sur douze valeurs de qualité, en retard depuis le début de l’année et qui constituent des opportunités d’achat. La rédaction évalue un potentiel de rebond entre 19 et 42%. Citons donc Bonduelle, Casino, Danone, Gameloft, Lafarge, pernod Ricard, Rhodia, Safran, Seb, Suez environnement, et Virbac.

On continue avec l’étude sectorielle de la rédaction, consacrée à l’accélération de la reprise dans les services informatiques. Des sociétés qui sont faiblement valorisées et affichent une bonne santé financière. En effet, quasiment toutes les SSII anticipent un retour ou une accélération de leur croissance à périmètre comparable. Dans ce secteur, leur préférence va pour Alten et Altran, mais également Atos origin, Sopra, Steria et sur le CAC, Capgemini. Sur les Small cap, ils sont à l’achat sur Ausy, GFI informatique ou encore Solucom.

On passe au revenu qui s’intéresse aux arbitrages à effectuer dans le secteur de l’énergie après l’accident nucléaire, une catastrophe qui a entrainé de nombreux moratoires, notamment en Allemagne et en Chine, ainsi que la suspension du programme de constructions de nouvelles centrales.

Dans ce contexte, les énergies alternatives sont à privilégier, comme le charbon. Bien que polluant, il représente encore 45% de l’électricité produite dans le monde. Le gaz est également à privilégier, d’autant que de nouveaux gisements ont été découverts. Ils vous proposent deux titres pour miser sur le charbon et le gaz, Total et Peabody Energy.

Le secteur des énergies renouvelables, présentent également de solides opportunités, notamment dans les secteurs de l’hydraulique, le solaire et l’éolien. Dans le solaire, ils vous conseillent de privilégier les fabricants de panneaux photovoltaïques cotés aux USA tels que First Solar ou Soitec pour les français. Dans l’éolien, il privilégie EDF EN, ou encore Saft et Bolloré qui travaillent dans le stockage de l’électricité mais vous incite à rester prudent sur Théolia. Cependant, même si les énergies renouvelables ont le vent en poupe, leur faible rentabilité et d’importantes contraintes budgétaires pourraient freiner leur essor.

Enfin, concernant le dossier EDF, l’accident nucléaire au Japon a crée un mouvement de défiance à l’encontre des exploitants de centrales nucléaires. Face à ce phénomène de défiance, se pose la question de la sécurité et de la durée de vie des centrales, ce qui va contraindre EDF à accroitre ses investissements dans la sécurité des réacteurs, ce qui va peser sur sa rentabilité. En sommes, ils sont à conserver sur ce dossier, comme pour GDF Suez, mais qui à l’avantage d’être très présent dans le gaz liquéfié qui serait en mesure de réaliser d’importants profits d’arbitrage sur ce marché en Asie.

Le Revenu consacre également un dossier au marché chinois, qui doit arbitrer entre surchauffe de son économie, inflation galopante et tensions sociales. Car la structure de l’économie chinoise est complètement déséquilibrée avec une consommation qui décline tandis que le poids de l’investissement dans le Pib atteint 50%. Des déséquilibres qui inquiètent les économistes et poussent les investisseurs à se demander si la Chine est toujours un eldorado. Les entreprises occidentales y croient encore, et l’immense majorité de nos champions français ne peuvent tout simplement pas se passer de ce marché. Certains réalisent une part croissante de leur chiffre d’affaires en chine, et dans des secteurs très différents qui vont du luxe, à l’automobile en passant par la chimie ou les semi conducteurs, à l’image de STM qui réalise plus du quart de son CA en Chine.

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