Semaine chaotique pour les marchés qui ont aligné cinq séances consécutives de baisse. Le CAC échoue aux portes des 3000 points, et recule de 0.44% à 2997 points, une clôture sous les 3000 qui n’était pas arrivé depuis le 5 octobre est un mauvais signal pour les observateurs. Au final, le CAC dégringole de 4.84% sur la semaine.
L’euro stoxx cède 0.72%, Londres -0.95%. A francfort, le Dax recule de 0.85 %. L'absence d'issue à la crise de la dette et le risque de contagion à l'Italie et de l'Espagne ont continué de déprimer les marchés. L'Allemagne et la Banque centrale européenne (BCE) continuent de se montrer aussi inflexibles et refusent d'assouplir leurs positions.
Il est hors de question que la BCE procède à des rachats massifs de dette des pays affaiblis. Cependant l’idée selon laquelle le FMI puisse emprunter des fonds auprès de la Banque centrale européenne pour à son tour prêter aux pays affaiblis menacés d'insolvabilité gagne du terrain.
En tête du palmarès, Safran s’envole de 3.18% alors que Boeing a remporté une commande de 21.7 milliards de dollars. Air France KLM s’adjugeait également 3.36%
A l’inverse, les cycliques sont encore mal orientées pénalisées par des perspectives économiques qui se dégradent. Lanterne rouge du CAC, Vallourec dégringole de 2.28%, suivi d’Arcelor Mittal -2.26%, et Vinci qui cède également 1.97%
Parmi les lus fortes hausse, Suez s’adjuge 2.51% suivi de Vivendi qui profitait de rachat à bons compte pour s’adjuger 2.36%
Sur le marché des changes, l’euro grimpe de 0,39% à 1,3511 face au dollar et grappille 0,31% à 103,90 face au yen. Le billet vert recule contre toutes les devises et perd 0,09% à 76,9 face à la monnaie nipponne.
Du côté du baril de pétrole, le WTI évolue à l’équilibre à 98.91 dollars tandis que le Brent progresse de 0,26% à 108.37 dollars.
Enfin l’once d’or, après son plongeon de la veille, grimpe de 0.34%, à 1726$