Séance hautement volatile ce mercredi. La Bourse de Paris n’a pas arrêté de jouer au yo-yo, évoluant au gré des informations concernant le dossier de la dette en zone euro. A la clôture, le CAC 40 s’inscrit en baisse de 0,92% à 2 995 points. Les investisseurs souhaitent un épilogue heureux et surtout des mesures concrètes pour mettre un terme à la crise de la dette souveraine en zone euro alors que le Parlement finlandais vient d’approuver la proposition d’une extension des attributions du Fonds européen de stabilité financière. Il serait autorisé à racheter d'obligations d'Etat sur le marché secondaire ou à prêter aux Etats membres ne faisant pas l'objet d'un plan de sauvetage. Demain, ca sera au tour du parlement allemand de faire connaitre sa position au projet de réforme du FESF. Toutefois, les craintes des opérateurs sont loin d’être dissipées, alors le ‘Financial Times’ a révélé que sept des dix-sept pays de la zone, dont l’Allemagne souhaitaient une participation plus appuyée du secteur privé au plan de soutien à la Grèce. La péninsule hellénique qui concentrera toutes les attentions demain puisque la « Troïka » refera son retour sur le sol grec pour déterminer si le pays obtiendra la sixième tranche d'aide du plan de sauvetage décidé en 2010.
Ailleurs sur le Vieux Continent, les indices finissent en repli : à Francfort, le Dax plie de 0,93% à 5 576 points tandis que le Footsie à Londres cède 1,13% à 5 218 points.
Sur le front des valeurs, l’assureur Axa finit en tête du CAC 40 à la faveur d’un gain de 1,90% à 10 euros.
Les valeurs défensives restent encore bien entourées à l’instar d’Essilor International qui reprend 1,43% à 54,55 euros.
A l’inverse, les cycliques sont malmenées Vallourec est resté englué en queue de CAC40 et plie de 5,46% à 46,79 euros après son bond de 6,70% la veille suivi d’Alstom (-4,77% à 25,24 euros) ou ArcelorMittal (-3,82% à 12,07 euros).
Sortie de route pour les valeurs automobiles : Renault perd 3,27% à 25,09 euros alors que Peugeot redonne 3,22% à 16,37 euros, tous deux sous le coup d’une dégradation d’opinion ou d’abaissement d’objectif de cours de la part de Goldman Sachs.
Capgemini rétrocède 3,26% à 25,54 euros. La SSII a obtenu de l'organisme de gestion des retraites et de l'emploi britannique un contrat de 7 ans pour accroître la productivité et réduire les coûts de sa structure informatique, qui concerne plus de 100.000 personnes
Hors indice vedette : Steria signe la plus forte hausse du SBF 120 et bondit de 5% à 12,56 euros suivi de Derichebourg sur un gain de 4,30% à 2,91 euros. A contrario, Alten se fait massacrer et plonge de 7,97% à 20,61 euros, les investisseurs n’ont pas apprécié le manque de visibilité pour 2012 et ce, en dépit de comptes semestriels de très bonne qualité.
Sur le marché des changes, l’euro reprend 0,26% à 1,3616 face au dollar mais perd encore 0,24% à 104,13 face au yen. Le billet vert redonne 0,48% à 76,48 face à la monnaie nipponne. Sur le front du baril de pétrole, le WTI cède 1,13% à 83,55 dollars tandis que le Brent plie de 0,76% à 106,30 dollars. L’once d’or reprend 3,82% pour se négocier à 1 659 dollars l’once.
