Les marchés actions européens ont décroché ce jour avant de réduire leurs pertes. Le CAC 40 a ouvert à 4740 points soit un recul de 0.84% pour finir la séance à -0.39%. L’impact des mauvais chiffres chinois et européens a été limité par la progression de Citigroup à Wall Street après des résultats trimestriels moins mauvais qu’il n’y paraît.
À L'EST, L'INQUIÉTUDE
Les exportations chinoises ont reculé de 4,4% sur un an en décembre, leur plus forte baisse depuis deux ans. Les importations, elles, ont chuté de 7,6%, signe de la faiblesse de la demande domestique. Autre mauvaise nouvelle, le marché automobile chinois s'est contracté en 2018 (-2,8%) pour la première fois depuis les années 1990.
DANS LA ZONE EURO
La production industrielle a reculé de 1,7% en novembre 2018 par rapport à octobre 2018, un repli plus marqué que prévu par les économistes (-1,5%). En octobre 2018, la production industrielle avait progressé de 0,1% (chiffre révisé de +0,2%). En novembre 2018 par rapport à novembre 2017, la production industrielle a baissé de 3,3%, manquant les prévisions des analystes (-2,3%).
UN BON INDICATEUR DE SECTEUR BANCAIRE AMÉRICAIN ?
A 17h35 le cour de Citi Group prend 3.46 % après avoir pourtant ouvert en baisse.
Le PNB de Citi Group a baissé de 2% à 17,12 milliards de dollars, un niveau inférieur aux 17,55 milliards attendus par les analystes.
Cependant les investisseurs ont préféré se concentrer sur le bénéfice par action, sur les trois derniers mois de 2018, supérieur au consensus (1,61 dollar par action VS 1,55 dollar par action).
BAL DE RÉSULTATS
Des géants bancaires tels que JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs et Morgan Stanley, mais aussi des sociétés technologiques comme Netflix, doivent dévoiler leurs comptes trimestriels ces prochains jours. Ces résultats pourraient relancer l’optimisme et les valeurs de Wall Street.
INDEPENDANCE DAY
Le vote du projet d'accord trouvé par Londres et Bruxelles doit intervenir demain au Parlement Britannique concernant le Brexit pour préciser la nature de la séparation.
Pour certains analystes 'Le pronostic n'est guère favorable mais Mme May aurait d'autres opportunités pour faire voter un accord, elle pourrait aussi tenter d'étendre la période de négociations'.
