Plombé par la rechute des cours du brut et un début de publication décevant outre atlantique, le marché consolide ses gains et reperd 0,57 %, à 4.471,74 points. La volatilité sur le marché des changes accroit aussi la nervosité des opérateurs alors que la crise diplomatique entre Paris et Moscou prend une nouvelle tournure avec l’annulation de la visite de Poutine à Paris.
Le Footsie a atteint un nouveau sommet historique en séance mardi, dopée par la chute de la livre britannique. Une performance qui peut sembler paradoxale puisqu'elle intervient au moment où les incertitudes redoublent quant à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE).
LE MARCHES DES CHANGES EN ÉBULLITIONLa monnaie unique décroche de 0,7% face au dollar pour revenir au contact des 1,1060$ et chute de 0,95% face au yen pour s’échanger autour des 103,35 yens. Mais c’est surtout le sterling qui continue d’enfoncer ses plus bas et accuse encore une baisse de 1,21% pour tester le seuil des 1,22$.
FAUSSE NOTE POUR L’OUVERTURE DU BALLe géant américain de l'aluminium et des métaux composites Alcoa a ouvert le bal des publications avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, confortant les craintes sur les répercussions aux grandes entreprises d'une conjoncture morose. Le chiffre d'affaires de 5,21 milliards de dollars, en baisse de 6,5% sur un an, est inférieur aux attentes. L’action chute de 7%.
LE BAD BUZZ A 17 MILLIARDSLe fiasco industriel du Galaxy Note 7 pourrait coûter très cher à Samsung Electronics. Le géant sud-coréen a dû rappeler pour la seconde fois son smartphone avant de se résoudre à le retirer définitivement de la vente, ce qui pourrait lui couter la bagatelle de 17 milliards de dollars, selon Crédit Suisse.