Après avoir débuté la séance en baisse dans le sillage des places européennes, Wall Street s’est brusquement redressé pour finir en nette hausse de 1,44% en clôture à 10 809 points pour le Dow Jones tandis que le Nasdaq rebondissait de 2,95% à 2 405 points
Pourtant c’était loin d’être gagné tant la crise de la dette en Europe et le risque de contagion du dossier grec avaient miné le moral des investisseurs notamment avec des problèmes émaillant le secteur bancaire comme en témoigne la forte chute de Dexia en Bourse hier. Pourtant la lueur d’espoir est venue d’un article du ‘Financial Times’ selon lequel des ministres de l'Union Européenne, réunis au Luxembourg, auraient conclu à la nécessité de soutenir plus encore les banques pour rassurer les marchés financiers. Des informations qui entrainé une vague de rachats à bon compte en fin de séance. Par ailleurs, l'intervention du président de la Réserve Fédérale américaine Ben Bernanke, rassuré à moitié, ce dernier confirmant l'intention de la Fed de prendre de mesures si l’économie américaine était en voie de dégradation.
Pourtant tard dans la soirée, l'agence de notation Moody's a jeté un pavé dans la mare en dégradant de trois crans, à A2, de la note de la dette souveraine de l'Italie. Le 19 septembre dernier, Standard & Poor's avait déjà abaissé sa note de l'Italie, mettant en doute l'efficacité du plan gouvernemental de réduction des déficits.
Malgré la bonne orientation de Wall Street en clôture hier soir, les Bourses asiatiques ont finalement terminé en ordre dispersé ce mercredi matin. A Tokyo, l'indice Nikkei perd 0,8% à la clôture, tandis que Taiwan cède 0,85% et Séoul recule de 2,2%. En revanche, la Bourse de Sydney rebondit de 1,4%. Les places de Hong Kong et Shanghai sont toujours fermées pour un jour férié.
En dépit du coup de semonce de Moody’s, Paris devrait ouvrir en nette hausse ce mercredi sur un rebond de 1,96% pour franchir la barre des 2 900 points à 2 907 points et ce après trois séances de baisse.