L’indice phare de la place parisienne a évolué entre négatif et positif dans le sillage de données économiques contrastées en Chine et aux Etats-Unis. Le CAC 40 clôture en hausse de 0.22 % bénéficiant du soutien d'un ralentissement moins prononcé que prévu de la croissance US. En France, l’inflation et les dépenses à la consommation sont passées inaperçues face à la donnée « macro » de la journée : le produit intérieur brut américain.
En janvier 2019, les dépenses de consommation des ménages en biens ont rebondi de 1,2% (en volume) en France, après un net repli en décembre (-1,5%), selon l'Insee. Et selon l'estimation provisoire de l’organisme, sur un an, les prix à la consommation en France augmenteraient de 1,3% en février 2019. Une légère hausse de l'inflation qui résulterait d'une accélération des prix alimentaires et de l'énergie.
LA CHINE A LA TRAINEL'activité dans le secteur manufacturier chinois s'est contractée en février à un plus bas en trois ans, du fait du plus important ralentissement des commandes à l'exportation depuis la crise financière qui souligne les difficultés grandissantes rencontrées par l'économie chinoise. L'indice PMI manufacturier officiel s'est établi à 49,2 en février.
PLEIN EMPLOI AUX USLe Dow Jones et le Nasdaq ont ouvert à l’équilibre, le chômage semblant revenir mais la croissance aussi. Selon le Département américain du Travail, les nouveaux inscrits aux allocations chômage au titre de la semaine close le 23 février sont plus nombreux que prévu (+8.000 à 225.000), alors que le consensus tablait sur 221.000.
PIB GREAT AGAIND’un autre côté, les Etats-Unis ont enregistré au quatrième trimestre une croissance de 2,6% contre un consensus Reuters de +2,3% (et pour rappel +3,4% au troisième trimestre) annonçant un ralentissement moins prononcé que prévu de la croissance économique américaine.