Sans la boussole Wall Street, les marchés européens sont comme perdus. Dont la Bourse de Paris qui limite les initiatives en ce jour férié aux Etats-Unis pour l'Independance Day. Les investisseurs restent attentifs au moindre signe de tension sur le terrain commercial entre les Etats-Unis et la Chine alors qu’outre-Rhin, le SPD traîne des pieds pour ratifier l'accord sur la question migratoire.
Ce jour férié aux Etats-Unis tombe à point nommé pour Micron. Le titre a lâché plus de 5% la veille à Wall Street alors que le groupe qui réalise la moitié de son chiffre d'affaires en Chine, s’est vu interdire la vente de 26 de ses produits dans le pays par un tribunal de Fuzhou.
COUP D’ARRÊTSale temps pour l'économie brésilienne. La production industrielle auriverde est dans le rouge avec un recul de 10,9% au mois de mai par rapport au mois précédent. Sur un an, la chute ressort à 6,6%, soit le pire score annuel depuis le mois d'octobre 2016 (-7,3%). La grève des transporteurs routiers qui avait paralysé le pays au cours des dix derniers jours de mai explique cette sortie de route.
PETITE SATISFACTIONEn l'absence de Wall Street, l'agenda économique était peu rempli. On notera la légère accélération de la croissance du secteur des services dans la zone euro au mois de juin. L'indicateur ressort au plus haut de quatre mois à 55,2 tandis que le PMI composite s'est apprécié de 0,8 à 54,9.