Le 2e constructeur automobile européen, perd 0.49 % à 24.17 € conséquence de l’annonce d’un chiffre d’affaires en baisse sur les premiers mois de l’année. Les difficultés en Chine et l’arrêt l’an dernier de ses activités en Iran ont éclipsé les autres informations notamment sur Opel.
Dans le monde, le groupe a livré 886 400 véhicules, un bilan en baisse de 15,7 % par rapport à la même période de 2018. Dans le détail par marques, Peugeot a chuté de 31,2 %, à 350 700 ventes alors que Citroën a reculé de « seulement » 5,9 % et DS s’est enfoncé de 17,7 %. Pour Opel, les nouvelles sont en revanche meilleures avec une progression de 3,9 %, à 285 300 ventes. Pour expliquer se ralentissement, le groupe a mis en avant l'arrêt des ventes en Iran, qui était son premier débouché international.
Dans les chiffres comptables, le constructeur automobile a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 17,976 milliards d'euros, en recul de 1,1% (en ligne avec le consensus). Les ventes en volume ont augmenté de 1,6% en Europe grâce à l'apport d'Opel et au succès de nouveautés comme le Peugeot 3008 et la Citroën C3.
Hors d'Europe, PSA a rencontré des difficultés en Chine, où les ventes se sont effondrées de 57,5% au premier trimestre, devenant un acteur marginal sur le premier marché automobile mondial. Philippe de Rovira, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique a reconnu que « les résultats en Chine ont été difficiles, le marché a reculé plus que ce que nous attendions".