Plus lourd repli du CAC 40 à la mi-séance, PSA perd 2.11 % à 22.20€ à Paris. Dans son sillage, il entraine le titre Renault à la baisse de 0.81%. Si le constructeur automobile a dévoilé des résultats 2018 très solides, il a toutefois malheureusement manqué les attentes des analystes. Pour 2019, le groupe souhaite accélérer ses ventes hors d’Europe, avec notamment le retour de la marque Peugeot aux Etats-Unis.
Si le constructeur automobile a amélioré son chiffre d’affaires, son résultat opérationnel et son bénéfice net, l’ensemble des chiffres publié ressort en deçà des attentes des analystes. Dans le détail, le chiffre d'affaires s'est établi à 74,027 milliards d'euros en 2018, soit une hausse de 18,9% par rapport à 2017 face à un de consensus 74,8 milliards. Le résultat opérationnel courant a été de 5,689 milliards d'euros en croissance de 43% (consensus: 5,612 milliards) et les bénéfices nets (part du groupe) de 2,827 milliards d'euros (+47%) (consensus : 2,986 milliards).
Malgré ces petites déceptions, PSA prouve que le redressement d'Opel-Vauxhall est sur la bonne voie. En effet, l'ex-filiale déficitaire de General Motors a dégagé un bénéfice opérationnel courant de 859 millions d'euros en 2018, contre une perte de 179 millions pour les 5 derniers mois de 2017.
Autre nouvelle, d’ici 2021, le groupe a l’ambition d’augmenter ses ventes de 50 % hors d’Europe avec un retour sur le marché des Etats-Unis déserté par le groupe depuis le début des années 1990.
Le constructeur automobile a bien fait son entrée sur le marché américain en 2018, mais c'était avec son service d'autopartage Free2Move, lancé à Seattle et à Washington DC.
"Notre décision de ramener Peugeot en Amérique du Nord est l'aboutissement de plusieurs années d'études et de recherches visant à déterminer laquelle des marques du Groupe PSA répondrait le mieux aux besoins des clients de ce marché", a déclaré Larry Dominique, directeur de PSA pour la zone Amérique du Nord.