Nous allons céder. Sauf dernier, encore rebondissement, l’Europe va céder. Certes, Tsipras accepte des conditions plus dures que celles refusées par son peuple au référendum mais nous allons payer. Et avec la crise qui dure depuis 6 mois la note s’est alourdie : On parle maintenant d’un troisième plan d’aide qui pourrait aller de 82 à 86 milliards d’euros. De dons. Aberrant.

BATAILLE DE CHIFFONNIERS

La réunion de l'Eurogroupe qui réunit les 17 ministres de la zone euro, a donné à voir un spectacle affligeant ce week-end. L’enjeu était ni plus ni moins que de sauver la Grèce d'une faillite imminente ou de la laisser sortir de la zone euro. En clair, soit les européens remettent au pot, et débloquent au moins 80 milliards pour sauver la Grèce, soit il la laisse revenir à la drachme, et c’est le saut dans l’inconnu. Pour voir le résumé des derniers épisodes, lisez notre analyse la crise grecque en 5 questions . Un enjeu qui provoque des crispations, avec des échanges «extrêmement durs, voire « extrêmement violents" et qui expliquent pourquoi l’Eurogroupe a tourné à la «confrontation», pour reprendre le terme de Martin Schulz, le président du Parlement européen.

UNE VICTOIRE POUR TSIPRAS

Même s’il donne l’impression de capituler, il a obtenu une montagne d’argent et d’aides à fonds perdus pour la Grèce. Il pourra même se payer le luxe de démissionner et de provoquer des élections anticipées en disant qu’il ne veut pas trahir son peuple qui avait dit non à l’austérité mais qu’il a agi sous contrainte…et il sera réélu triomphalement.

LE FOSSE

Se creuse au sein du couple franco-allemand. Le président français, François Hollande veut à tout prix éviter un échec des négociations qui serait un camouflet. Il a dramatisé la situation en arrivant à Bruxelles : en prévenant que « L'enjeu, ce n'est pas seulement la Grèce, l'enjeu, c'est l'Europe. » La chancelière Angela Merkel en revanche insisté sur le fait qu’il ne fallait pas signer un accord à n’importe quel prix alors même que « la valeur la plus importante, à savoir la confiance et la fiabilité a été perdue » avec Athènes.

GAGE DE CONFIANCE

L’intraitable ministre allemand des finances Wolfgang Schauble qui a complètement perdu confiance en la Grèce aimerait l’obliger à consigner les recettes des futures privatisations dans un fonds destiné à garantir les prêts qui lui seront concédés. Le ministre allemand exigerait que 50 milliards d’euros d’actifs grecs soit mis en gage... de quoi reprendre confiance en Athènes.

ET LA BCE DANS TOUT ÇA?

Alors que le contrôle des capitaux est prolongé pour deux mois en Grèce, le président de la BCE, Mario Draghi, a évoqué un risque de déstabilisation de la zone euro en cas de Grexit. Il estime par ailleurs que le secteur bancaire grec doit recevoir d’urgence 25 milliards d’euros pour les recapitaliser. Les banques sont toujours fermées ce lundi.

UNE UNION BÉTON

Ce n’est pas parce que le 14 juillet est férié en France que rien ne se passe sur les marchés. Demain, Lafarge et Holcim, unis civilement, vont convoler en justes noces à la Bourse de Paris. Vive les mariés !

LA FORCE

Que la Force soit avec Disney. Le groupe a fait une bonne affaire en rachetant la franchise Star Wars à George Lucas en 2012. L’action Disney affiche l’une des meilleures performances du S&P 500 cette année avec une hausse de 40%. Et pour les analystes, le réservoir de hausse n’est pas épuisé avec la sortie du nouvel opus en décembre prochain !!!

PÉTROLE GLISSANT

Le cours du pétrole baisse encore à 51,88 dollars pour le WTI et 57,77 dollars pour le Brent, par anticipation d’une levée des sanctions frappant l’Iran. Si accord il y a, un afflux de brut supplémentaire inondera les marchés, déjà bien pénalisés par une baisse de la demande mondiale.

C’ÉTAIT HIER

Il y a encore 50 ans, une femme mariée ne pouvait ni ouvrir un compte bancaire, ni signer un contrat de travail sans l’autorisation de son époux.

La rédaction MonFinancier

VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE

MAY THE FORCE BE WITH YOU