Lundi 24 septembre

Pour déterminer le taux d'un crédit, les établissements préteurs proposent généralement un taux fixe et un ou plusieurs taux variables. Mais après quelques mois ou quelques années, le taux variable ne convient plus soit parce que les mensualités sont trop lourdes ou bien parce que la durée du crédit est trop longue. Le taux variable peut être moins avantageux qu'escompté si les taux s'emballent. Alors comment arrêter les frais en transformant son taux révisable en taux fixe ?

Pour rappel, emprunter à taux variable, c'est avoir l'espoir de voir les taux du marché baisser contrairement à un emprunt à taux fixe, dont son taux est connu dès la signature du crédit et ne varie pas en fonction de l'état du marché. Le taux variable, est en effet indexé sur le marché des taux courts (Euribor 3, 6 ou 12 mois), varie à une périodicité prévue dans l'offre de prêt selon l'évolution de l'indice de référence. Les variations de ce taux peuvent alors être capées à la hausse comme à la baisse. « Capé » signifie que le taux ne peut être supérieur ou inférieur d'un certain nombre de point par rapport au taux défini lors de l'émission de l'offre de prêt. Par exemple, un taux à 3% capé 2 signifie que le taux ne pourra être supérieur à 5% ou inférieurs à 1%. Mais opter pour ce type de prêt comporte un part de risque non négligeable dont la remontée brutale des taux et donc ne plus faire face à ses mensualités.

Convertir en taux fixe

Dans le contrat de prêt, il est tout à fait possible d'introduire une clause permettant le passage d'un taux variable en un taux fixe. Alors, le taux fixe proposé par l'établissement de crédit sera celui en vigueur sur le marché. Mais cette transformation sera facturée...

Avec option de passage à taux fixe

Il existe toutefois une alternative qui offre beaucoup plus de souplesse que l'option de conversion expliquée précédemment. Certaines banques proposent en effet un taux variable avec option de passage à taux fixe. A chaque date anniversaire du crédit, l'emprunteur peut transformer son crédit à un taux fixe ou de continuer en conservant le taux variable. Une souplesse qui permet de suivre le marché et de se protéger en cas de remontée importante des taux d'intérêts.

Plus radical : le remboursement par anticipation

Il est possible de solder les sommes à rembourser sans attendre le terme de son prêt. En France, un tiers des crédits remboursés par anticipation concerne des prêts avec un taux révisable. Un autre tiers correspond à la clôture d'emprunt pour obtenir un autre prêt. Si le remboursement par anticipation concerne un prêt à taux variable, l'emprunteur n'aura pas à payer des pénalités. Dans le cas d'un prêt avec des taux capés (c'est-à-dire que le taux appliqué peut augmenter jusqu'à une certaine limite, après quoi il ne change plus), tant que le coût du crédit n'a pas atteint son plafond, solder son crédit avant son terme n'engendre pas de frais. Sinon, l'emprunteur devra s'acquitter d'une somme équivalente à 3% du montant emprunté.

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