Il est encore temps de profiter des taux bas ! Les banques ont procédé à quelques ajustements à la hausse depuis le mois de mai, mais pas de panique pour autant. Dans sa note de conjoncture mensuelle, Meilleurtaux.com observe que les taux de crédit ont peu changé en septembre. Et pour la fin de l’année, aucune tendance claire ne se dessine que ce soit à la hausse ou à la baisse.
Statu quo sur les taux ?
Pas de changement à attendre d’ici la fin de l’année après un mois de septembre qui s’est inscrit « dans la lignée du mois d’août. » Par contre, les partenaires bancaires du courtier procèdent à des ajustements ciblés sur des durées ou des profils de clientèle précis. C’est que les réseaux bancaires pratiquent des politiques très différentes ce qui créé des disparités parfois importantes. Il y a les établissements qui restent agressifs « avec des taux particulièrement bas sur 15 ans réservés à une frange de clients potentiels très réduite », tandis que « d’autres choisissent au contraire d’augmenter légèrement leurs taux et de diminuer ainsi leur attractivité ».
Pour autant, Meilleurtaux.com souligne le climat favorable qui bénéficie encore aux emprunteurs qui souhaitent renégocier leur crédit. «Ces ajustements de court terme ne doivent pas nous faire perdre de vue le niveau toujours très bas du marché» commente Maël Bernier directrice de la communication de Meilleurtaux.com.
En effet, sur 15 ans, un bon dossier peut se voir proposer un taux de 2,25% là ou un dossier excellent peut bénéficier d’un taux de 1,93% sur la durée phare de 20 ans.
Les banques préparent le terrain pour 2016
Malgré ces quelques ajustements à la marge, Meilleurtaux.com n’anticipe pas de changements majeurs sur les taux. Les banques restent encore attentistes, une posture qui est « est pour beaucoup le reflet d'objectifs commerciaux déjà atteints, ce qui leur permet également de préparer leur future stratégie d'acquisition pour 2016. »
Le courtier revient également sur le futur prêt à taux zéro dans l’immobilier ancien (PTZ+) annoncé dernièrement par François Hollande, « qui sera peut-être aussi l’occasion pour certains de nos partenaires de refondre leur politique commerciale vis-à-vis des primo-accédants », ajoute-t-il.
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