Les taux bas ont redonné du pouvoir d’achat aux accédants, c’est-à-dire aux propriétaires qui revendent pour racheter derrière, selon la dernière note de conjoncture de Cafpi. A l'exception notable de Marseille où les prix de vente ont pour leur part, fait preuve de résistance.
Les accédants, « grands gagnants » de la baisse des taux
Ce sont donc les accédants, qui ont été les « grands gagnants » de la baisse des taux, selon Cafpi. Ils empruntent en moyenne 187.500 euros, soit 6.070 euros de plus qu’en décembre dernier. Un montant qui correspond à 4,15 années de leurs revenus. une durée toutefois en baisse continue depuis le mois de juillet.
Effet limité du nouveau PTZ
En revanche, les primo-accédants, c’est-à-dire ceux les personnes qui achètent un bien pour la toute première fois, ont encore des difficultés à concrétiser leurs projets. « La réforme du prêt à taux zéro (PTZ), intervenue en octobre, en a resolvabilisé certains sans être décisive pour relancer la construction. Et l’extension du PTZ à l’ancien, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, est sûrement trop limitée (villes à forte vacance résidentielle, c’est-à-dire peu recherchée) pour booster l’accession dans l’ancien », analyse le courtier.
Les primo-accédants qui ont pu acheter se sont massivement tournés vers l’ancien, (80% des achats) le neuf étant encore souvent trop cher pour eux. Ils empruntent en moyenne 169.237 euros, un montant qui représente 4,80 années de revenu.
Le retour «remarqué » des investisseurs
Autre fait notable de l’étude, les investisseurs ont fait « un retour remarqué » sur les derniers mois de 2014. Pour Cafpi, la fin du Duflot et l'arrivée du dispositif Pinel y sont sûrement pour quelque chose. « Sa souplesse par rapport au Duflot a sans doute convaincu davantage de contribuables à la recherche d'une réduction d'impôt, notamment chez ceux pour qui la réception de leur avis d'imposition 2014 fait l’effet d’un choc », conclut le courtier.