Jeudi 12 février

Les propriétaires parisiens de résidences secondaires font la moue. Le Conseil de Paris a en effet approuvé la hausse de 20 % de la taxe d'habitation dans la capitale, rapporte ‘Le Parisien’.

Cette mesure qui devrait rapporter à la Ville 15 millions d'euros en 2015, a également pour but de favoriser « la remise sur le marché de logements parfois inoccupés les ‘trois quarts de l'année’. » explique l'adjoint au maire de Paris en charge du Logement, Ian Brossat. Paris compte en effet 92.000 résidences secondaires et autres pied-à-terre.

Pour rappel, les propriétaires possédant une résidence secondaire dans les zones « tendues », c’est-à-dire dans une trentaine de grandes agglomérations en France (en Ile-de-France, sur la côte Atlantique et méditerranéenne, ainsi que dans certaines villes des Alpes et du Sud-Ouest...), verront leur taxe d’habitation augmenter s’ils laissent leurs logements vacants. La surtaxe devrait s’élever à 20 % de la taxe d’habitation payée sur le bien. Un dégrèvement serait toutefois accordé pour les résidences détenues pour des motifs professionnels et pour les personnes modestes vivant en maison de retraite ou en établissement de soins de longue durée.

La surtaxe concernera tous les biens, que ce soit de la maison de campagne à l'appartement complémentaire non loué en centre-ville, en passant par les biens détenus par des étrangers. Le produit de cette surtaxe est évalué par le ministère des Finances à 150 millions d’euros et sera versé au budget des communes. A moins que les villes concernées s’opposent à appliquer cette majoration. Dans le Sud-Est, c'est le cas de Cannes et Nice par exemple. Dans le Sud-Ouest, les mairies d’Arcachon et de la Teste-de-Buch ont tout simplement opposé une fin de non-recevoir.

En revanche à Vence, la ville vient de voter la majoration de 20 % de la cotisation de la taxe d'habitation due au titre des logements meublés non affectés à l'habitation principale. «Elle devrait concerner 1.839 propriétaires, sachant que certains d'entre eux pourront bénéficier d'un dégrèvement en fonction de leur situation personnelle. Le produit fiscal attendu pourrait être d'un peu plus de 200.000 euros, «soit un peu plus de 100 euros par résidence», précise le maire, Loïc Dombreval », peut-on lire dans les colonnes de 'Nice-Matin'

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