Après l’échec de la mise en Bourse du Groupe Barrière, une question se pose: quand est ce qu'on va avoir un vrai redémarrage des introductions ?
La question peut d’ailleurs être élargie à toutes les opérations en capital.
Quand on voit la réaction du marché à l'augmentation de capital de Michelin, la frilosité par rapport à un dossier de qualité comme le groupe Barrière et d'un autre côté la ruée sur les dettes d'entreprises même à des taux très bas, on a vraiment l'impression que ce come back des intros et des opérations en capital se fait attendre.
A titre de comparaison, rien que sur la semaine aux Etats-Unis il y a neuf introductions et Paris est très en retard même par rapport aux autres places européennes
Plusieurs explications. Une aversion au risque qui aujourd'hui devient presque absurde compte tenu du niveau des taux et du risque sur les marchés obligataires, l'instinct grégaire des investisseurs qui reviendront tous en même temps le jour où les valorisations seront à nouveau délirantes et le private equity qui a beaucoup d'argent à investir et qui offre souvent une prime par rapport à une introduction en Bourse
Il y a quand même une lueur d'espoir. Il y a aujourd'hui un fort besoin en bourse de nouvelles entreprises, de nouvelles histoires. Le secteur de l'internet notamment qui a le vent en poupe pourrait provoquer un véritable redémarrage et je ne serai pas surpris que nous soyons à quelques semaines d'une nouvelle phase plus porteuse pour les introductions.