Mardi 15 septembre

En perte de vitesse, Barack Obama tente de revenir en pratiquant son sport favori: les grands discours et les annonces de grandes réformes qui n'aboutissent pas. Hier Wall Street était en ligne de mire.

Barack Obama a prononcé un discours sur Wall Street hier. MF: Un discours qu'on pourrait qualifier de dur à l'égard de la finance. Un discours dans lequel il dénonce, un an aprés la chute de Lehman, les excés des banques et leur responsabilité dans la crise. Un discours où il annonce que Wall Street doit changer. En ce moment, que ce soit en France ou aux Etats Unis, les discours se multiplient mais les actes ne suivent pas. Obama est englué au Congrés avec sa réforme de la santé mais il est aussi bloqué avec un projet, pourtant trés light, de réglementation des marchés financiers. Alors quand on ne peut rien faire, on parle et on livre en pature des boucs émissaires pour éviter de parler des vraies responsabilités.

On ne peut pas nier la responsabilité de Wall Street dans la crise. Les traders, les banquiers, les financiers en général ont leur responsabilité dans la crise. Mais cette responsabilité est collective. Les banques centrales sont aussi responsables, surtout la banque centrale américaine en laissant le robinet de l'argent à zéro pour cent ouvert pendant des année. Les politiques sont responsables. Nicolas Sarkozy ne se plaignait pas des profits des banques et des bonus des traders quand la croissance était au plus haut en France et le chomage au plus bas.

Peut on s'attendre à de vraies réformes de la finance aux Etats Unis?

Non. Des réformettes à paillettes oui. Version poudre aux yeux. Obama a déjà dit qu'il ne limiterait pas les bonus des traders. Il continue à prêter de l'argent à des banques qui continuent à gagner des fortunes en spéculant. Il est entouré dans son administration de gens issus de Wall Street et de Goldman Sachs en particulier, champion toutes catégories des bonus. Mais à l'heure où en France comme aux Etats Unis, le chomage explose comme les déficits de l'état et où le poids des impôts va crôitre de façon exponentielle, il faut tenter de faire diversion. Mais cela ne marchera pas.

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