Paris clôture sur un léger mouvement de consolidation amorcé dès l’ouverture. Après avoir touché un plus haut à 3752 et un plus bas à 3716, le CAC termine proche de l’équilibre, abandonnant 0,12% à 3747, 51 points dans un volume limité de 2,9 milliards d’euros échangés.
En effet, les marchés sont restés prudents en première partie de séance dans l’attente d’une série d’indicateurs macroéconomiques aux Etats-Unis. Ainsi, les commandes à l’industrie, qui ont reculé de 1,2% au mois de juin aux Etats-Unis, alors qu’on anticipait un repli limité de 0,5%, ont déçu les investisseurs. Les dépenses de consommation quant à elles, sont restées stables en juin alors que les revenus des ménages stagnaient après huit mois consécutifs de hausse. Enfin, les promesses de ventes de logements ont baissé de 2,6% au mois de juin alors que le consensus tablait sur une progression de 0,6%. Ces statistiques médiocres laissent planer le doute sur la vigueur de la reprise économique outre-atlantique. Paris a accéléré ses pertes puis s’est ressaisi.
Sur le front des valeurs, les marchés ont applaudit les résultats du chimiste Arkema avec un bond de 5,7%.
Le compartiment automobile, très bien orienté, a été à l’honneur aujourd’hui, porté notamment par les bons résultats de BMW. Renault s’adjuge 3,42%, Michelin 2,85%, et Peugeot +2,88%. Ce sont les trois plus fortes progressions du CAC.
Alcatel Lucent prend la quatrième place du palmarès et s’adjuge 2,06%
Suez environnement, s’adjuge 1,57%, après avoir remporté un contrat de concession de 980 millions d’euros, sur une période de 50 ans pour la distribution d'eau potable dans la deuxième ville plus grande île des Baléares.
Du coté des baisses, on retrouve SOCIETE GENERALE qui accuse la plus forte baisse du CAC et cède 1,95%, ce qui témoigne de la nervosité des investisseurs à la veille de la publication des résultats semestriels. BNP, après sa flambée de la veille, échappe à la prise de bénéfices grâce à une recommandation positive de la part d’un broker et grappille 0,7%.
Lafarge recule de 0,58% après l’annonce de Moody’s qui songe à placer le groupe en catégorie spéculative.
Par ailleurs, il y a beaucoup de mouvement sur les taux qui se détendent. Ainsi, e taux 2 ans US est au plus bas depuis 5 ans. Le bund est à 129,11, on gagne 77 points, ce qui équivaut à un rendement dix ans de 2,61%. Le taux 10 anglais, le « long gilt » gagne 77 points à 122,07. Le 10 ans japonais « JGB » est à 1,04% au plus bas depuis 7 ans. Le taux 10 grec est à son plus bas niveau depuis 1 mois et demi, à 10,08%
Enfin, l’euro se maintient au dessus des 1,32, à 1,3232.
Le cours or/argent, un indicateur pertinent qui constitue en quelque sorte un thermomètre de la peur, atteint son paroxysme, à 64, avec en toile de fond la crainte d’un « double dip ».
Le baril de brent continue de grimper et se négocie autour de 82,10 dollars en raison de la faiblesse du dollar et de tensions géopolitiques au moyen orient.
