Les marchés européens se sont offerts un rebond technique pour cette avant dernière séance de l’année. La prudence reste pourtant de mise, après les résultats de l’adjudication italienne, car si l’adjudication s’est réalisée dans de meilleures conditions que lors de la précédente opération similaire, les rendements exigés restent élevés étant donné que l’Italie a du concéder des taux proche de 7%, à 6.98% précisément.
Mais l’absence de volumes et un indice PMI dans la région de Chicago qui ressort en nette progression a finalement redonné un peu d’enthousiasme aux opérateurs. Paris en profite pour renouer avec le seuil psychologique des 3100, en clôturant au plus haut du jour, à 3127 points à la faveur d’un gain de 1.84% avec 1.280 milliards échangés. Une fois n’est pas coutume, c’est la plus forte hausse des places européens. Ailleurs, Francfort s’adjuge 0.83 % Londres 0.72% l’euro stoxx progresse de 0.98%
Du coté des valeurs, 100% composantes clôturent dans le vert à l’exception d’, Axa qui recule de 1.13%, à 9.87 euros
A l’inverse, Carrefour poursuit son rebond en s’emparant de la tête du CAC avec un gain de 3.32% à 17.27 euros. GDF signe une hausse de 3.32%, suivi de Unibail Rodamco, bien orienté également qui s’adjuge 3.25%
Sur le SBF 120 Gecina et Bull signent les plus fortes progressions avec 4.61% et 4.6%
Sur le marché des changes, baromètre de l’aversion au risque et de l‘inquiétude des investisseurs face à la crise souveraine, la monnaie unique préserve le seuil des 1.29 après avoir testé un plus bas à 1.2883, un record de faiblesse de 16 mois. Il monte très légèrement de 0.09% à 1.2919 contre le dollar et reste sur ses plus bas de 10 ans face au yen en se négociant à 100.38, en repli de 0.14% ; Le billet vert évolue en ordre dispersé et recule également de 0.2%, à 77.72.
Le pétrole repart à la baisse avec un WTI qui cède 0.85% à 98.51$ suivi du brent qui recule de 0.86%, à 106.64.
L’or comme l’ensemble des commodities s’inscrivent dans le rouge. L’once dégringole de 1.95%, à 1533$ l’once.