Les marchés restent nerveux, toujours affectés par les craintes d’un retour en récession des Etats-Unis. La journée des 4 sorcières qui a exacerbé la volatilité et la bonne orientation de Wall street a permit au CAC de se ressaisir et de faire une incursion dans le vert pour tester les 3078 après avoir touché un plus bas à 2947 points. Mais l’accalmie a été de courte durée.
Paris recule de 1.92%, à 3016 points, avec 4.7 milliards. Sur la semaine, le marché recule de 6.13%. Ailleurs en Europe, les indices restent ancrés en territoire négatif. Le Dax recule de 1.78% soit une perte hebdomadaire de 8.23%, le Footsie à Londres rend 2,28% et l’Eurostoxx plie de 1.4%, Milan perd encore 2.05%
Parallèlement, face aux tensions sur le marché obligataire européen, la BCE a racheté de la dette espagnole et italienne, ce qui a permis d’amorcer une détente sur les taux et d’apaiser les tensions.
Le secteur défensif a bien résisté à la morosité ambiante et parvient même à rebondir. Veolia, 1.72%, EDF 1.5%, Publicis 1.37%, mais c’est Lafarge qui remporte la palme avec 2.24%
A l’inverse, BNP Paribas, chute de 4.27% victime de la défiance du secteur bancaire.
Les valeurs dites cycliques, très sensibles à la conjoncture, sont encore particulièrement mal orientées sur fond de craintes de ralentissement économique mondial. Le secteur automobile est à la peine, Renault, en queue de CAC 40, chute de 4.69%, dans son sillage Peugeot dégringole de 4.67 %. Aperam poursuit sa descente aux enfers et glisse de 6.97%.
Vallourec et Arcelor Mittal se distinguent parmi les plus fortes baisses avec respectivement 3.8% et 3.6%
Sur le marché des changes, l’euro, après sa chute de la veille, regrimpe de 0.65% à 1,4393 face au dollar. Il grappille 0.16% à 109,77 face au yen. Le billet vert perd 0,5% à 76,26 face à la monnaie nipponne. Le franc suisse profite encore de son statut de valeur refuge pour s’inscrire en hausse de 1% contre le dollar et de 0.54% contre l’euro.
Après un plongeon de 6% la veille, le WTI rebondit de 0.35% à 82.67 dollars tandis que le Brent s’adjuge 1,50% à 108.62 dollars.
Profitant du regain d'aversion au risque sur les marchés, l’or bondit de 1.65%, à 1 851 dollars l’once.