Deuxième séance de hausse à Paris qui a tenté un retour vers les 3100 mais échoue en terminant sur un léger gain de 0.41%, à 3085 points avec très peu de volume 2.6 milliards
Ailleurs, Francfort termine proche de l ‘équilibre, en légère baisse de 0.03%, Londres grappille 0.29 %, l’euro stoxx 0.48%, tandis qu’Athènes chute de 4.6%.
Les nouvelles qui se sont accumulées au fil de la séance, n’incitaient pourtant pas à l’optimisme, à commencer par l’OCDE qui revoit drastiquement ses prévisions de croissance à la baisse pour les pays du G7, n’excluant pas le fait que l’économie allemande puisse se contracte au T4. Face aux risques de double-dip, l’OCDE appelle les banques centrales à mener une politique monétaire plus accommodante pour soutenir la reprise chancelante.
A ce titre, les marchés attendaient beaucoup, trop d’ailleurs, des comptes rendu de la BOE et de la BCE, qui ont reconnu qu’elles n’avaient pas de visibilité. Selon Jean-Claude Trichet, qui a fait dévisser l’euro d’une figure lorsqu’il s’exprimait, le degré d'incertitude entourant les perspectives de l'économie mondiale est "énorme". Elle n’a pas de marge de manœuvre non plus, prisonnière entre des perspectives économiques qui ne cessent de se dégrader et une inflation qui s’inscrit largement au delà des 2%.
La tension est par ailleurs montée d’un cran sur le front de la crise souveraine. Plusieurs dirigeants européens se sont succédés pour mettre la pression à Athènes, alors que les négociations avec la Troika sont interrompues. Jean Claude Juncker a prévenu le gouvernement que le respect des objectifs de réduction des déficits était indispensable s’ils veulent recevoir la prochaine tranche d’aide, ce qui pousserait le pays à la faillite. Peu à peu, il semblerait que le tabou d’une sortie de la zone euro de la Grèce est en train de se briser
Coté valeurs, les banques reprenaient du terrain avec Natixis en tête du palmarès qui bondit de 2.64% suivi de Crédit Agricole +1.93%, BNP Paribas +1.85%, Axa 1.5%, Société Générale 0.67%.
ST Microelectronics, en deuxième place s’adjuge 2.52% suivi de Total se distinguait parmi les plus fortes hausses, avec 2.45% grâce à UBS qui passe acheteur du dossier.
A l’inverse Danone et Capgemini, en repli respectifs de 2.20% et 1.66%
En tête du SBF 120, Soitec, s’envole de 6.87%, à 5.09 euros.
A l’inverse, Ipsos suite à l’annonce de son AK clôture en baisse de 3.27%.
Sur le marché des changes, le discours de Trichet a pénalisé l’euro qui redonne 0,74% à 1,3977 face au dollar. Il cède 0.63%, face au yen, à 108.14 et se repli de 1.23% contre le sterling, mais s’adjuge 0.48%, à 1.2149. Le dollar quant à lui est quasiment stable face au yen, à 77.37 et s’envole de 1.23% face au franc suisse.
Le WTI gagne 0,72% à 90 dollars, idem pour le Brent qui grappille 0,47% à 116.33 dollars. L’once d’or reprend des couleurs après avoir corrigé la veille pour tomber non loin des 1 800 dollars l’once. Le métal jaune bondit de 2.34% à 1 859 dollars l’once.
