Encore une publication de qualité pour Orpea. L’exploitant de maisons de retraite et de cliniques privées relève en effet son objectif de chiffre d’affaires après un second trimestre marqué par une accélération de sa croissance organique sur la période. Le groupe entend également profiter de sa récente acquisition en Espagne qui sera relutive sur le bénéfice par action du groupe dès 2016.
L’insubmersible Orpea
Orpea peut se targuer d’être insensible à un contexte macroéconomique et géopolitique des plus complexes. En dépit des craintes sur le Brexit, la société fait mieux que prévu au second trimestre avec un chiffre d'affaires en hausse de 19,8% à 700,4 millions d'euros contre un consensus de 687 millions d'euros.
Cette solide performance a été soutenue par les acquisitions internationales et une accélération de la croissance organique qui a atteint +6,6%. Sur le semestre, le chiffre d'affaires du groupe est en augmentation de 23% à 1,38 milliard d’euros dont 40% ont été réalisés hors de France, résultant de la dynamique de développement soutenu au cours des douze derniers mois.
La croissance organique de 5,7% sur le semestre est particulièrement solide dans tous les pays, portée notamment par l'ouverture de plus de 2 000 lits en France, Belgique, Autriche, Suisse, Allemagne et République tchèque.
Prévisions relevées
Fort de l'acquisition de Sanyres en Espagne, consolidée à partir du second semestre (environ 28 millions), et surtout d'une croissance organique plus forte qu'anticipée malgré le Brexit, Orpea a revu à la hausse son objectif de chiffre d'affaires 2016. Le groupe table désormais sur une croissance de 17,5% à 2,81 milliards d'euros contre +13,7% précédemment.
>> Ce dossier allie résilience des revenus et forte croissance organique, mais également, une amélioration progressive des marges ainsi qu'une augmentation continue des cash flows. La société reste profitable et son statut de leader n’a pas été écorné par la conjoncture économique, tant le marché dans lequel opère le groupe est imperméable à toute dégradation de la santé économique. Positif
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