Après avoir rallié la veille le seuil des 4.500 points, et renouer avec ses plus hauts depuis deux semaines, l’indice parisien a marqué une pause, et consolide légèrement dans le sillage de Wall Street qui navigue en territoire négatif. On notera tout de même que les banques et le secteur parapétrolier étaient entourés, aidés notamment par la remontée du pétrole qui se rapproche de son plus haut annuel.
Deutsche Bank a annoncé qu'elle avait passé un accord avec son comité d'entreprise sur des mesures de restructuration qui vise à supprimer encore 1.000 emplois supplémentaires en Allemagne. Pour rappel, un premier accord passé en juin prévoyait de supprimer 3.000 emplois en Allemagne. Sur les 9 000 postes supprimés dans le monde entier, le nombre total d'emplois supprimés en Allemagne atteint désormais la barre des 4.000.
LE SECTEUR BANCAIRE REPREND DE LA HAUTEURLes valeurs bancaires se distinguent parmi les meilleures performances du palmarès. Le secteur est en effet soutenu par plusieurs facteurs : D'abord, la perspective d'une remontée des taux d'intérêt, alimentée par les spéculations sur un ralentissement du programme de rachats d'actifs de la BCE. Ensuite les négociations engagées entre Berlin et les autorités américaines sur les déboires de la Deutsche Bank, qui semblent aller dans le bon sens, et enfin dernier soutien de poids, Citi qui juge le moment opportun pour revenir sur les banques européennes.
LA CHUTE DE TWITTERLe site de microblogging Twitter chute de 17,01% à 20,64 dollars alors que Google (Alphabet) et Disney ne serait plus intéressé par le rachat du réseau social. Par ailleurs, la presse croit savoir qu’une offre d’ Apple est aussi peu probable. Il ne resterait alors que Salesforce.com comme possible acquéreur.
BONNE NOUVELLE SUR LE FRONT DE L’EMPLOI AUX USASigne du dynamisme du marché de l'emploi les inscriptions hebdomadaires au chômage ont chuté à leurs plus bas niveaux en 43 ans. Les inscriptions au chômage ont atteint 249.000 alors que les économistes attendaient en moyenne 257.000 inscriptions. C’est leur plus faible niveau depuis le mois d'avril, un signe encourageant pour l’économie américaine, ce qui pourrait favoriser une hausse des taux de la Fed d’ici décembre.