Il aura fallu attendre l'ouverture de Wall Street pour que le CAC40 trouve les forces pour accélérer ses gains. L'indice vedette parisien finit sa course en nette hausse de 1,05% pour inscrire un nouveau zénith annuel en clôture à 4820 points. La hausse des taux n'a surpris personne tant elle était intégrée par les marchés. Une décision finalement logique quand on voit les derniers chiffres macroéconomiques qui attestent de la robustesse de la première économie mondiale.
La Banque d'Angleterre a opté pour le statu quo et conserve un taux directeur de 0,25%. La BoE a également maintenu la taille de ses programmes de rachat d'actifs et anticipe un net ralentissement de l'activité pour 2017 au Royaume-Uni du fait des incertitudes entourant le Brexit.
SOLIDES STATSLa première économie mondiale va mieux quand on voit les dernières données macroéconomiques. Le chiffre de l'inflation aux Etats-Unis en rythme annuel en novembre est de +1,7%, soit son plus haut niveau depuis octobre 2014, après 1,6% en octobre. L'Empire State est en pleine forme avec un indice qui flambe à +9 en décembre contre seulement +1,5 le mois précédent. Idem pour le 'Philly Fed' qui prend 14 points à 21,5 pour décembre. Le chômage hebdo quant à lui recule de -4.000 à 254.000. Le sentiment des constructeurs de maisons aux États-Unis, a atteint un nouveau plus haut depuis 2007 à 70 points, soit un niveau qui prévalait avant la crise des subprimes.
AU PLUS BAS DEPUIS 2003L'euro vient d'atteindre son plus bas niveau depuis 14 ans après le message de fermeté de la Fed. La monnaie européenne s'échangeait à 1,0334 dollar vers sur les marchés des changes, un niveau qu'elle n'avait pas touché depuis janvier 2003.
-12%EDF a totalement disjoncté en Bourse après avoir annoncé des perspectives ternes au titre de 2017. Celles de 2016 sont maintenues. Le conseil d'administration entend toujours lancer une augmentation de capital de 4 milliards d'euros d'ici la fin du premier trimestre 2017.