Le second plan de sauvetage de la Grèce, d'un montant de 130 milliards d'euros, ne sera accordé qu'à la condition que le pays entreprenne des mesures douloureuses, a prévenu le porte-parole du gouvernement grec, ajoutant que plusieurs points restaient à éclaircir alors que les discussions se poursuivent avec les créanciers internationaux.
« Les discussions se concentrent sur la baisse des coûts du travail, la réforme des fonds de pension et sur la façon dont les banques sollicitant des aides d'Etat seront recapitalisées ».
"A ce stade, les négociations en sont à un point très difficile avec la troïka", a-t-il expliqué, faisant référence aux représentants de la Banque centrale européenne, de la Commission européenne et du Fonds monétaire international. "Lorsque nous parviendrons à un accord, ce ne sera pas sans peine et sans coût".
Il rejoint ainsi l’analyse faite par jean Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe qui qualifient les négociations d’ »ultra difficiles ».
Interrogé sur ce qu'il se produirait si l'un des trois partis de la coalition au gouvernement en Grèce n'approuvaient pas les nouvelles mesures, le porte parole du gouvernement a répondu qu'il y "aura un problème" alors que le Premier ministre grec doit se réunir jeudi ou vendredi avec les chefs de file des partis politiques pour obtenir leur soutien sur les conditions du prêt.