La légère hausse à l’ouverture n’aura pas duré longtemps, les marchés européens évoluent désormais en ordre dispersé. A Paris, le marché a viré au rouge et abandonne 0.19%, à 3743, tandis que Francfort progresse de 0.14%. A contrario, L’euro stoxx se repli de 0.44% tandis que Londres s’adjuge +0.29%.
Par ailleurs sur le front macroéconomique, la dégradation de deux crans de la note souveraine de la Hongrie par Moody's ravivent les craintes des investisseurs sur la santé des pays les plus fragiles de l’union européenne. L’agence a annoncé avoir abaissée, à Baa3 contre Baa1, en raison de craintes sur la situation budgétaire à moyen et long terme.
Du coté des valeurs à suivre, le compartiment bancaire après avoir rebondit ces dernières séances, repart à a baisse et plombe le marché. En première ligne face aux inquiétudes de la crise des dettes souveraines, Société générale accuse un net repli de 2.18%, Crédit agricole -2%, BNP -1.74, suivi de Natixis -0.67 et Axa -0.6%.
Vallourec, prend la tête du CAC avec 1.72%. Le groupe va procéder à une augmentation de capital réservée à ses salariés. Plus de 70 % des effectifs concernés ont choisi de souscrire. L'augmentation de capital s'élève à 85 millions d'euros tandis que le montant nominal de l'augmentation de capital est de 2,8 millions d'euros.
ST Microelectronics figure parmi les plus fortes hausse, avec 1.42%, grâce à Jefferies relève son objectif de cours à 10 euros contre 6,80 précédemment, car il estime le groupe capable de produire une croissance durable de ses bénéfices dans un contexte de réduction des coûts.
Edenred mène la danse sur le SBF 120 et s’envole de 5.95%. Le titre profite d’une rumeur persistante qui fait état d’un intérêt prononcé de Compass, le concurrent direct de sodexo sur Edenred. Pour l’instant, cette rumeur n’est pas confirmée d’autant plus que les actionnaires principaux ont une clause de conversation jusqu’en 2012.
A contre tendance, plus forte baisse sur le CAC Michelin, recule de 2.49% pénalisé par UBS qui dégrade sa recommandation de 'neutre' à 'vente' avec un objectif de cours réduit de 55 à 45 euros.
Sur le marché des changes, le dollar reste pénalisé par des chiffres très décevants sur la situation de l’emploi et se stabilise face au yen, à 82.87. En revanche, l’euro repart nettement à la baisse à la mi séance et repasse sous le seuil des 1.33, à 1.3294 face au billet vert.
L’or marque une pause dans son rallye de fin d’année pour camper autour des 1414$ l’once, à l’instar du pétrole qui cède 0.2% après avoir touché un plus haut dans la matinée de 2 ans, à 92$ le baril de brent, et s’échange désormais à 91.46$.
