Cette semaine, les marchés ont décidé de croire au scénario du Brexit. Les places européennes poursuivent donc leur tendance baissière, victimes d’un regain de prudence des investisseurs à l’approche du vote sur une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’UE, qui aura lieu le 23 juin prochain. Dans l’attente de cet événement, c’est l’incertitude totale.
MA CITY VA CRAQUER
Les marchés européens s’inscrivent en forte baisse pour la troisième séance consécutive, inquiets de la perspective d’un brexit. Le CAC40 dégringole de 2,29% et revient à 4.300 points. Les investisseurs fuient particulièrement les assurances et les banques à cause des incertitudes qui plomberaient la city en cas de Brexit. Résultat, Axa perdait 4,8%, à 20,18 euros, Société Générale cède 4,5%, à 32,65 euros, BNP Paribas -3.56% à 44,25 euros et Crédit Agricole 2,5% à 8,23 euros.
LE BON ÉLÈVE
Bonne nouvelle sur le front de l'emploi canadien. Le pays a créé 14.000 emplois en mai, ce qui a permis au taux de chômage de diminuer de 0,2 point de pourcentage à 6,9% compte tenu d'une baisse du nombre de personnes à la recherche d'un travail. Le taux de chômage retrouve ainsi son plus bas niveau depuis juillet 2015.
MOINS PIRE QUE PRÉVU
La confiance des consommateurs américains s'est moins dégradée que prévu en juin. Selon l'université du Michigan, l’indice de confiance est revenu à 94,3 après 94,7 en mai. Et bonne nouvelle, la perception des consommateurs sur la situation actuelle s'est améliorée.
L'ACTIF DU JOUR
L’or a poursuivi cette semaine le net rebond amorcé dans le sillage d'un dollar plombé par les derniers chiffres sur l'emploi américain. Par ailleurs l‘aversion au risque lié à la criante d’une sortie de Royaume-Uni de l’Union Européenne soutient la tendance haussière. Résultat, la relique barbare s’échange à 1.278,22 dollars, au plus haut depuis trois semaines.