Lundi 29 novembre

Début de semaine catastrophique pour les marchés qui semblent complètement déstabiliser. L’indice parisien termine sur ses plus bas du jour, en repli de 2.46%, à 3636.96 points avec du volume puisque 4.2milliards ont été échangés. A noter que la mauvaise clôture depuis le 2 septembre, ce qui porte sa baisse à 9% depuis début novembre. Les investisseurs se sont désengagés des marchés actions, et font plonger les indices de la zone euro, hantés par la perspective d’un effet domino, et d’une propagation de la crise irlandaise aux maillons faibles de la zone euro.

Le Dax abandonne 2.2%, le Portugal décroche de 2.2%, L’Italie -2.4% tandis que Madrid plonge de 2.3%. A noter que Wall street, évolue également en territoire négatif, le dow cédant -1.1%, à 10 965, le S&P 0.9, le Nasdaq –1.10%

Le sauvetage de l'Irlande avait pourtant dans un premier temps apaiser les marchés, le CAC gagnait 1% à l’ouverture avant de se retourner violemment à la baisse. Il semblerait que les marchés sont déjà passés à autre chose, désormais il n’est plus question de l’Irlande.

C’est pourquoi les dirigeants de l'UE devront persuader de leur capacité à aider le Portugal et potentiellement l'Espagne via le mécanisme européen de stabilité. Certains économistes estiment que le Portugal pourrait avoir besoin d'une aide d'une centaine de milliards d'euros s'il venait à en faire la demande. L'UE pourrait mettre à disposition un tel montant mais le problème de l'Espagne est d’une autre nature dans le sens où son économie pèse le double de celles du Portugal, de l'Irlande et de la Grèce réunie. La somme nécessaire à un éventuel renflouement de l'Espagne pourrait donc compromettre une aide ultérieure à l'Italie ou à la Belgique en cas de propagation de la crise. En clair, il n’y aurait plus suffisamment de sous dans les caisses pour aider tour à tour les pays en difficultés.

Ces craintes de contagion se traduisent directement sur le marché des changes, où l’euro a enfoncé les seuils techniques et psychologiques pour s’échanger à 1.3084, avec un plus bas à 1.3065..

Des inquiétudes qui se répercutent également sur le marché obligataire, en proie à de vives tensions et où tous les records sont battus. Les spreads avec l’Allemagne et les taux obligataire s’envolent, sans oublier le coût des CDS qui flambe pour les pays les plus fragiles de la zone euro.

Du coté des valeurs, en première ligne, le compartiment financier subit de gros dégagements. CREDIT AGRICOLE -3.6%, NATIXIS -3.5%, SOCIETE GENERALE -3.5%, Axa, -3.5%, BNP PARIBAS -3.2%

Le secteur automobile subit des prises de bénéfices et sous performe très nettement le marché parisien. Renault plus fortes baisses, plonge de 4.07%, Michelin -3.6%, Peugeot -3%

Aucune valeur en hausse sur le CAC. Parmi celles qui surperforment on notera Arcelor Mittal -0.44 et St Microelectronics -0.83%

A la hausse se distingue sur le SBF 250 NORBERT DENTRESSANGLE qui s'adjuge 5.5% après avoir annoncé l'acquisition, avec un fonds d'investissement, de la société britannique TPG spécialisée dans le transport et la logistique. Le groupe précise que l'opération valorise la société à 235 millions d'euros et qu'elle sera financée entièrement en numéraire.

L’once d’or elle grappille 0.67 pour camper à 1366$ tandis que le brent est orienté à la hausse, et clôture sur ses plus hauts de la journée, à 86.72$.

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