Les présidents français et américain ont commémoré à l'unisson l'anniversaire du D-day, le débarquement des troupes alliées sur les côtes normandes. Au-delà des discours et accolades de façade, on sent que les relations entre les deux " amis " se sont nettement refroidies depuis leurs débuts. Donald Trump y est pour beaucoup, mais Emmanuel Macron également...

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    Des relations froides

    Les deux dirigeants s'opposent désormais sur de nombreux sujets, du climat à l'Iran en passant par le Brexit et les tensions commerciales.Et on ne peut pas reprocher au président français de se coucher face à son homologue américain quand celui-ci vient en France. Emmanuel Macron n'hésite pas à reprocher à Trump son unilatéralisme. Déjà, lors de la dernière visite du président américain en France, à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918 en novembre, Macron avait tenu un discours dénonçant les " dangers du nationalisme ". Piqué au vif, Trump avait répondu par une salve de tweets moquant notamment " la très faible cote de popularité " d'Emmanuel Macron.

    Passé et avenir

    Lors d'une commémoration très émouvante pour le D-Day, Donald Trump a rendu un vibrant hommage aux vétérans américains, au " patriotisme fier ", et au lien " indestructible " avec la France. Macron a lui souligné l'importance de l'OTAN, mais aussi de l'ONU et l'Union Européenne, de l'alliance des peuples et du " pacte qui unit les États-unis et la France à la liberté ".Une différence très nette dans leur discours : Trump parle du passé, sans aucune connotation politique. Macron est penché sur l'avenir et appelle à plus de collaboration. Un discours à double sens.

    Abe en iran

    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe devrait se rendre en Iran la semaine prochaine.Une première depuis 40 ans.Cette visite fait suite à celle de Donald Trump au Japon la semaine dernière. Les deux dirigeants s'étaient en effet mis d'accord pour que Tokyo serve de médiateur dans le conflit opposant Washington à Téhéran.Encore une victoire pour Trump.

    Mayxit

    C'est le D-Day aujourd'hui pour Theresa May : le jour de démission.Comme annoncé fin mai, la Première ministre britannique quitte aujourd'hui son poste de leader du Parti conservateur.Elle reste Première ministre jusqu'à l'élection de son successeur prévue le 18 juin.Le favori : Boris Johnson, ex-ministre des Affaires étrangères qui avait démissionné en juillet 2018 pour protester contre le " soft " Brexit proposé par Theresa May.La ligne britannique risque donc de se durcir vis-à-vis des Européens.Surtout après la percée du parti du Brexit de Nigel Farage aux dernières élections européennes.Même si on apprend ce matin que le Parti des Brexiters s'est incliné face au Parti travailliste dans une législative partielle à Peterborough, et échoue donc à remporter son premier siège au Parlement britannique.

    Récession, vraiment ?

    Alors que la Banque centrale américaine est montée au créneau mercredi pour prévenir qu'elle était prête à baisser les taux en cas de ralentissement de l'économie américaine, le Fonds monétaire international a revu à la hausse les prévisions de croissance 2019 et 2020 pour les États-Unis.L'institution de Washington, qui avait abaissé en avril ses prévisions, estime désormais que le Produit intérieur brut (PIB) américain va s'accroître de 2,6% (+0,3 point) cette année et de 2% (+0,1 point) l'an prochain.Et on cherche toujours les signes de ralentissement voire de récession aux États-Unis, dont tout le monde parle, analystes et banque centrale notamment.

    Mer éternelle

    Les liquidités versées sur les marchés ne sont pas près de s'arrêter.Après la Fed mercredi, c'était au tour hier de la Banque centrale européenne de tenir un discours ultra-conciliant.Sans surprise, la BCE a laissé ses taux inchangés. L'argentier européen a également indiqué qu'il maintiendra ses taux à leurs bas niveaux actuels " au moins jusqu'au premier semestre 2020 ", contre au moins fin 2019 évoqué jusqu'ici.Les taux de dépôts de la BCE sont négatifs depuis 2014.

    Dans les coulisses d'une rupture

    Le journal Les Échos révèle les raisons du divorce entre Fiat et Renault.Un " incroyable drame en plusieurs actes " qui s'est déroulé dans la nuit de mercredi à jeudi au siège de Renault.Comme prévu, Nissan n'est pas favorable à l'accord et s'abstient de voter.Martin Vial, le représentant de l'État, indique alors que la France ne validera rien sans un " go " explicite de Nissan.Jean-Dominique Senard appelle ensuite John Elkann, l'actionnaire de Fiat-Chrystler pour lui indiquer que le vote est reporté.Quelques minutes plus tard, Senard reçoit un message d'Elkann qui lui signifie que FCA retire son offre. Voilà.Bravo messieurs

    C'est votre argent exceptionnel

    On rejoue la semaine et on vous donne des conseils.Avec nos Jedi de l'économie et de la finance:Michel Ruimy, professeur à l'ESCP Europe et Sciences-Po ParisHervé Goulletquer, stratégiste à La Banque Postale AMLouis de Montalembert, président de Pleaide AMVirginie Robert, présidente de Constance Associéset Emmanuel Lechypre.Rendez-vous sur BFM Business à 19h puis samedi à 7h et 21h et dimanche à 12h.

    Votre argent du jour

    L'immobilier parisien de moins en moins rentable ?Selon l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap), les loyers ont augmenté de 1,2 % l'an dernier sur l'ensemble de l'agglomération parisienne.Dans le même temps, les charges de copropriété augmentent : les honoraires de syndic ont ainsi bondi de 7,6 % en Ile-de France selon l'Observatoire de MeilleureCopro.Et sans oublier la hausse des impôts avec le relèvement des prélèvements sociaux à 17,2 % l'an dernier.Une solution pour éviter ces hausses ? Pensez aux résidences étudiantes : loyers garantis par l'exploitant (pas de risques de vacances), pas de charges, pas de gestion, et pas d'impôts (ni prélèvement sociaux !!) avec le statut de louer en meublé.Demandez une information détaillée sur l'investissement en résidence étudiante

    On s'en fout ?

    La cote de confiance d'Emmanuel Macron reprend 5 points en juin, à 32 %, son plus haut niveau depuis l'été 2018 ; Les trottinettes électriques ne pourront plus stationner sur les trottoirs à Paris, leur vitesse sera également limitée ; L'élection du président des Républicains aura lieu à la mi-octobre : selon un sondage de France Info, les trois personnalités les plus à même de diriger le parti sont Baroin, Bertrand et.... Sarkozy ; La grande classe : Thomas Cuthbert, un vétéran 93 ans a dit à Donald Trump à propos de Mélania " c'est une très belle femme, si j'avais 20 ans de moins..." ; Classe aussi la réponse de Donald : " je suis certain que vous pourriez gérer. Ce n'est pas une question d'âge " ; Tesla, le constructeur automobile spécialisé dans les voitures électriques, a vendu près de 2 milliards de crédits carbone en 10 ans à d'autres constructeurs automobiles, l'argent n'a pas d'odeur.... ; L'Assemblée nationale vote la possibilité de relever la vitesse sur certaines routes limitée à 80 Km/h ; Uber a confirmé jeudi le lancement début juillet de ses premières courses par hélicoptère, transportant des passagers entre l'aéroport JFK de New York jusqu'au sud de Manhattan ; La coupe du monde de Football féminine débute ce soir en France : saviez-vous que depuis 2011, la FIFA propose " une procédure de vérification du sexe " pour éviter " toute concurrence déloyale " ?

    VOILÀ C'EST TOUT
    BONNE JOURNÉE
    MAY THE FORCE BE WITH YOU

    Gauthier maes

    Responsable MediaMonFinancier

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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